lundi 29 août 2011

Une Initiative pour l'excellence en éducation

                                               Jacob Nitiema, manager général de l'Agence

Convaincus que la vraie richesse d'un peuple, c'est la qualité de ses ressources humaines, un groupe de jeunes acteurs amenés par Jacob Nitièma, instituteur à l'école primaire publique (EPP) Espoir de Niangoloko, ont décidé de créer Initiative for Education in Africa (IFE-AFRIQUE qui s'est donné pour but de faire la promotion de l'excellence dans l'éducation.
Voilà déjà 18 mois que ce qui n'était qu'un concept dans l'esprit de jeunes enseignants de " brousse " a trouvé son incarnation à travers la création d'une " agence de promotion de l'éducation ". Mais l'agence n'est pas une création ex nihilo ou le fruit d'une quelconque génération spontanée. L'année scolaire 2002-2003 avait déjà vu la naissance d'un festival culturel des écoles à Niangoloko baptisé Bilongo Culture Plus. C'est ensuite en 2006, la naissance du Festival de lecture dit le festival Kalangu, puis les journées du mérite scolaire (concours d'excellence) en 2009-2010. Initiative for Education procède donc d'une longue maturation d'un concept local au départ, qui a fini par revêtir une envergure nationale. Toutefois, si l'agence est aujourd'hui réalité, c'est qu'elle a bénéficié d'un contexte national favorable caractérisé par l'affirmation de l'esprit d'innovation des autorités pédagogiques à travers entre autres, l'institution de la journée du nouvel enseignant, le prix d'excellence, le cadre de concertation entre le ministère et les associations oeuvrant dans l'éducation. Ce sont là autant d'éléments qui ont amené les jeunes enseignants à réfléchir " au moyen de motiver les acteurs de notre système éducatif" et à promouvoir "une plateforme éducative de l'excellence où élèves et maîtres verront leurs efforts récompensés".S'il est vrai, écrivent les promoteurs de l'agence, que "la musique a ses trophées, le cinéma a ses trophées, la beauté a ses trophées", ils sont convaincus que "l'éducation de base mérite également un trophée au regard de son impact certain sur le développement de notre pays". Et les trophées de l'excellence en éducation seront des ARC d'OR. L'acronyme ARC signifie : Action, Réflexion, Culture, des valeurs qui sous-tendent toute action pédagogique. 

Les trophées ARC d'OR seront l'objet d'un concours organisé à partir des résultats du certificat d'études primaires. Ainsi, chaque premier de région recevra un trophée ARC d'OR. Les treize lauréats de région seront par la suite opposés lors d'un concours télévisé en trois phases (écrite, orale et cérémonie de remise des trophées). Les disciplines de compétition seront le français, les mathématiques et des leçons d'éveil. Les trois premiers du concours se verront décernés trois trophées ( ARC d'OR, ARC d'ARGENT, ARC de BRONZE). D'autre part, les organisateurs ont pensé aux autres acteurs du système éducatif. Ainsi seront également décernés des trophées ARC du MERITE EDUCATIF pour les enseignants les plus méritants (à égalité, le trophée ira à l'enseignant le plus jeune), ARC d'HOMMAGE pour les personnes physiques disparues qui auront contribué de leur vivant à la promotion de l'éducation de Base, ARC d'HONNEUR pour des personnes physiques ou morales qui oeuvrent à la promotion de l'éducation de Base, ARC de RECONNAISSANCE pour les partenaires du Ministère de l'Enseignement de Base pour leur dévouement à la cause de l'éducation et enfin, un ARC de LA PROMOTION FEMININE pour récompenser la première fille au certificat d'études primaires sur la base des résultats nationaux.
Le projet a déjà été présenté aux premiers responsables de l'Enseignement de Base qui ont prodigué aux organisateurs, encouragements et conseils. L'heure est actuellement à la recherche de moyens nécessaires pour la mise en œuvre du projet. Les enseignants du groupe d'initiative sont avant tout invités à mettre en œuvre le principe de " compter sur ses propres forces " pour mériter la confiance et l'accompagnement des partenaires de l'éducation. Jacob NITIEMA, enseignant à l'école primaire publique Espoir de Niangologo, est le manager général de l'agence. Le contact à Ouagadougou s'appelle Issouf Nikièma. A voir la détermination qui anime ces jeunes promoteurs, nul doute que l'Initiative poussera des racines dont les tentacules ne tarderont pas à irriguer toutes les écoles du Burkina. C'est du reste leur vœu premier : cultiver l'excellence en éducation. Bon vent à IFE-Afrique.
-evenement-

mercredi 24 août 2011

En voilà un qui ne badine pas avec le succès : Amadou Sondé, président-fondateur de Doonya Technologies

 
 
Ingénieur en technologies numériques de communication et titulaire d’un Master en entrepreneuriat et management des innovations, Amadou Sondé est un passionné des TIC et de l’entrepreneuriat. En 2009, à seulement 26 ans, il crée sa première entreprise de services en télécommunication, Doonya Technologies (www.doonya.fr). Basée en Europe, Doonya , comme son nom l’indique, va à la conquête du monde en s’intéressant au marché ouest-africain où le secteur des TIC connaît un dynamisme particulier. Dans cet entretien, le président-fondateur du groupe parle du secteur des télécoms et des ambitions de sa structure, notamment son implantation prochaine au Burkina, son pays natal. Un nouveau concurrent pour les réseaux de téléphonie ?
Faso-tic.net : Dites-nous, comment est née Doonya Technologies ?
Amadou Sondé : C’est au cours d’un stage que l’idée m’est venue en tête. Je me suis rendu compte que, dans les entreprises, il existe beaucoup d’outils de communication, mais les gens ne sont pas pour autant joignables et cela coûtait cher. C’est de là qu’est partie l’idée de création de Doonya technologies. J’ai alors travaillé avec les laboratoires de mon école (Télécom Lille1) pour mettre au point une application de télécommunication. Nous avons donc créé une plateforme logicielle qui permet de centraliser tous les outils de communication sur une seule interface.
Faso-tic.net : Qu’est-ce que vous proposez comme services et solutions ?
Amadou Sondé : Doonya Technologies est une société de conseil et d’ingénierie en technologies numériques de communication. Nous concevons et commercialisons des solutions de télécommunication utilisant les technologies VoIP (Voice over IP). Doonya technologies organise son activité autour de trois Business Units : Conseil en systèmes de télécommunication, formation en technologies de communication (VoIP/ToIP) et ingénierie (développement sur mesure et intégration de solutions de communications unifiées).
Avec son infrastructure d’Internet Telephony Service Provider (Opérateur de téléphonie par Internet), Doonya propose des services de téléphonie hébergée, des solutions de téléconférence (audio, vidéo et web) et de la terminaison d’appels en France et en Europe. Faso-tic.net : Vous êtes actuellement basé en Europe et principalement en France, à quand votre implantation en Afrique ? Amadou Sondé : Vous savez que Doonya signifie dans plusieurs langues africaines « le monde, la terre, … ». Cela traduit la volonté et l’ambition de développer nos activités en dehors du territoire où se trouve notre siège social.
L’Afrique de l’Ouest nous intéresse beaucoup et nous avons déjà entrepris des actions de commercialisation au Ghana, au Mali et au Burkina. Maintenant, nous avons en projet de créer une filiale au Burkina dès le début de l’année 2012. Nous sommes en train de constituer l’équipe et d’adapter nos solutions au marché local et sous-régional.
Faso-tic.net : Votre future filiale au Burkina va-t-elle garder le même nom, Doonya ?
Amadou Sondé : Non, nous allons changer de dénomination. Doonya, comme je l’ai dit, est un mot courant dans nos langues et il y a beaucoup d’entreprises ici qui l’utilisent déjà. La filiale va donc s’appeler Advencya Technologies. Je crois fortement que faire « avancer les technologies » dans nos pays, permettra de développer tous les autres secteurs et donc de contribuer à offrir plus du bien-être à nos populations. L’objectif d’Advencya est d’être un acteur majeur des TIC dans la sous-région.
Faso-tic.net : Advencya proposera-t-elle les mêmes services que Doonya ?
Amadou Sondé : Pas exactement parce que les marchés ne sont pas les mêmes. Advencya va proposer des solutions en réseaux informatiques et télécoms. Advencya se positionne comme une société d’ingénierie et de conseil en technologies. Nous allons accompagner nos clients sur leurs projets informatiques et télécoms. Nous envisageons également de bâtir un centre de R&D avec nos laboratoires partenaires, pour développer des produits innovants à forte valeur ajoutée pour les entreprises africaines. Notre culture d’innovation sera valable ici aussi !
Faso-tic.net : Les coûts seront-ils à la portée des entreprises burkinabè qui sont pour la plupart des PME ?
Amadou Sondé : c’est vrai qu’on a tendance à dire que la technologie coûte chère ! Mais je pense qu’on doit plutôt prendre cela comme des investissements structurants aussi bien au niveau des entreprises que des Etats. Les TIC permettent de gagner en efficacité et en productivité, de réduire les coûts de fonctionnement et donc de faire des bénéfices.
Prenez par exemple, une entreprise qui renonce à acquérir un système de télécommunication performant sous prétexte que cela coûte cher. Elle n’a pas pensé que, grâce à ce système, son chiffre d’affaire peut être multiplié par 2 ou 3, et donc ses bénéfices aussi. Le retour sur investissement est rapide et intéressant. Il faut prendre les technologies comme des outils permettant aux entreprises d’être plus compétitives. Si elles n’investissent pas aujourd’hui, demain elles courent le risque de ne plus exister ! Pour paraphraser quelqu’un de notre domaine : « si vous voulez vraiment savoir l’importance des technologies, essayez de vous en passer. Essayez de vous passer d’un téléphone ou d’Internet aujourd’hui... »
Notre but, c’est de proposer des solutions innovantes et performantes aux entreprises ouest-africaines. Les coûts seront adaptés à leurs besoins, mais ce ne sera pas non plus des solutions « low cost ». Faso-tic.net : Internet n’est pas très bien entré dans les mentalités, avez-vous tenu compte de ce paramètre dans votre projet ? Amadou Sondé : C’est vrai que l’infrastructure Internet est embryonnaire. C’est vrai qu’il y a des problèmes de connectivité. Mais, nos solutions ont pris en compte ces éléments. Aussi, avons-nous développé des passerelles afin de nous interfacer facilement avec les réseaux déjà déployés à savoir le réseau GSM ou le réseau de téléphonie classique. Nos solutions de télécommunication seront hybrides afin de répondre au marché. Nous savons qu’Internet va décoller au Burkina Faso et dans la sous-région, nous voulons anticiper pour encourager le développement de l’Internet et des autres TIC.
Et puis, s’il n’y a pas d’acteurs, s’il n’y a pas de demande, je ne suis pas sûr que les opérateurs aillent chercher la connectivité et la bande passante nécessaire parce qu’il n’y aura pas de services. Nous voulons vraiment développer ces services, quitte à aller titiller les opérateurs ou les fournisseurs d’accès Internet pour qu’ils nous offrent cette connectivité.
Faso-tic.net : L’une des solutions que vous proposez, c’est de la téléphonie sur IP, peut-on alors vous considérer comme un concurrent des réseaux de téléphonie mobile ?
Amadou Sondé : On sera plutôt co-pétiteur comme on le dit dans notre jargon. Sur un segment du marché, on sera concurrent mais sur un autre, on sera partenaire. Aujourd’hui, le marché est vaste. Il faut réussir à travailler de bonne intelligence. Dans un domaine, s’il n’y a pas de concurrent, ça veut dire qu’il n’y a pas de dynamisme dans ce marché. Il ne faut pas prendre la concurrence toujours dans un sens négatif. Il faut plutôt la prendre comme quelque chose qui va booster le secteur et qui va permettre de dynamiser le marché et c’est ce qu’on fait. D’ailleurs, on a des solutions pour ces opérateurs. Mais pour certains de nos clients, nous allons leur proposer de la communication internationale qui sera peut-être en concurrence avec ce que les opérateurs de téléphonie proposent.
Faso-tic.net : Concrètement, quel sera l’apport de Advencya dans le développement des entreprises burkinabè ?
Amadou Sondé : L’objectif de Doonya, c’est de bâtir des applications de communications intelligentes. Ce que nous proposons comme valeur aux sociétés burkinabè et de la sous-région, c’est vraiment d’avoir des solutions qui leur permettent d’être performantes, de pouvoir communiquer simplement et à des coûts intéressants. Aujourd’hui, le budget télécom de certaines entreprises est très élevé. La plupart des équipements qu’ont ces entreprises sont des équipements de gros constructeurs qui coûtent chers et qui ne sont pas à la portée des PME. C’est plutôt les grandes entreprises qui les utilisent. Vu que ces entreprises ne sont pas présentes, il y a chaque fois des problèmes de supports. Nous disons aux entreprises : nous vous apportons des solutions répondant à vos besoins, le support nécessaire et nous serons présents à vos côtés.
Faso-tic.net : En tant que jeune entrepreneur dans les télécoms, quels conseils à ceux qui voudraient embrasser le secteur ? Amadou Sondé : Le secteur des télécommunications est un secteur très dynamique. Au niveau mondial, il arrive juste après le pétrole. Ce domaine fait partie d’un secteur plus large qu’on appelle le secteur de « l’économie numérique » qui regroupe les technologies, les télécoms et les médias.
C’est un secteur porteur, il y a de l’emploi, et on a besoin des compétences. En tant qu’employeur, je recherche des gens bien formés et motivés, des « geeks ». J’encourage les jeunes burkinabè qui sont passionnés par ce domaine à s’y lancer. D’ailleurs, mon entreprise va aussi s’engager dans la formation. Je vais demander à tous mes collaborateurs et consultants de prendre une partie de leur temps de travail pour participer et accompagner les différents instituts et écoles technologiques de la place dans l’élaboration de modules de formation. C’est aussi ça notre rôle social. Moi, honnêtement, ça ne m’intéresse pas de faire venir à chaque fois des expatriés pour travailler sur le marché local. Je vais travailler à ce qu’on puisse trouver ces compétences sur place. Je suis déjà en discussion avec des instituts pour monter des formations diplômantes dans les domaines des technologies numériques de communication.

Entretien réalisé par Moussa Diallo

vendredi 19 août 2011

Affaire d'Internet au bled...




Burkinabé, je le suis. Je suis fièr de l’être, mais j’en ai parfois honte. Depuis mon pays d’accueil qui est à plus de dix milles kilomètres de mon cher Faso, nostalgie et besoin d’informations obligent, j’ai souvent envie d’écouter la radio, suivre la télé de chez moi ou consulter les sites web de certaines institutions.

Mais je me suis rendu à l’évidence que demain ne sera pas la veille de ce miracle. En effet, toutes ou presque toutes les chaines de radio et de télé publiques ou privés burkinabé ont soit dit des sites web, où semble-t-il on peut se connecter avec le pays sans y être. Mais un tour sur internet vous fera comprendre autre chose. Ces sites existent bel et bien, mais aucun suivi.
Je prends en exemple, le site web de la RTB, notre chère RTB qui ne cesse de répéter à la fin de chaque journal télévisé que nous pouvons avoir les informations en continu sur son site internet. Rendez-vous y, et comme moi, vous constaterez qu’en ce jour 19 août, le dernier journal télévisé est celui du 30 juin 2011, et là encore, cliquez dessus, vous ne verrez rien. Sans me décourager, j’essaie de voir le dernier conseil des ministres, là encore, le dernier qu’affiche notre fière rtb est celui du 16 juin 2011…
Je continue ma recherche d’informations alors sur le site web de la commune de Ouagadougou. Je voulais avoir des informations sur ce qu’il faut pour mon prochain mariage, là aussi, la déception est grande. Sa dernière mise à jour date du 20 décembre 2010…
En me disant que les radios me serviraient mieux, je vais donc sur les sites web de quelques radios de ouagadougou. Quand je clique sur « Écouter en direct », c’est le silence total. Et c’est ainsi pour toutes les radios sur lesquelles j’ai laissé errer ma curiosité.
Je ne cite là que quelques exemples, mais faites le test si vous n’êtes pas convaincus, et vous me direz.
Alors, je me pose une série de questions dont les principales sont : ces institutions disposent-elles de personnel permanent devant s’occuper de leurs sites web, ou est-ce suivant le bon gré de leurs dirigeants que les mises à jour sont faites?
Dans tous les cas de figure, je crois qu’il serait bien mieux de fermer ces sites web s’ils ne sont pas mis à jour, afin de nous permettre à nous, chers internautes, de savoir à quoi nous en tenir.
Mon cri de cœur va particulièrement à la mairie de Ouagadougou. Je crois que le minimum, serait que l’on puisse voir sur ce site l’ensemble des services qu’elle offre, les conditions auxquelles ils sont offerts, les heures et jours d’ouverture de chacun de ces services, et que sais-je encore… Monsieur le maire, daignez informer vos administrés!
Sans vouloir faire de la publicité ou vous jeter des fleurs, je vous remercie Burkina24, de vouloir relever le défi de nous informer en continu sur ce qui se passe dans notre chère patrie. Il est évident que vous ne pourrez pas nous donner toutes les informations que nous devrions trouver sur certains sites web comme celui de la mairie de Ouagadougou, mais vos efforts sont déjà louables.
Un fils du Burkina

Bilan des examens scolaires session 2011

 
Lors d’une conférence de presse, les ministres des Enseignements secondaire et supérieur, Albert Ouédraogo, et de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry ont fait le point sur les examens scolaires sessions 2010-2011, ce jour 18 août.
Ainsi, pour l’ensemble des examens, toutes séries confondues, le taux de réussite enregistré pour la présente session est en légère baisse par rapport à celle passée. En effet, il est de 42,37% pour cette année, contre celui de 42,51% enregistré pour la session 2009-2010.
Pour une année qui craignait d’être invalidée, les résultats de ces examens ont agréablement surpris les ministres ayant animé la conférence de presse. Ils ont de ce fait félicité et encouragé l’ensemble des acteurs du secteur de l’éducation.
Les résultats les plus surprenants sont ceux du Baccalauréat qui a atteint le taux record de réussite de 40,81%. La session dernière, ce taux était de 38,84%.
  Examens Nombre d’inscrits aux examens 2011 Nombre d’élèves ayant composée en 2011 Taux de réussite session 2011 Taux de réussite session 2010
CEPE 258 288 250 959 63,99% 65,90%
BEPC 129 360 124 814 30,63% 30,70%
BEP et CAP 14 409 12 238 42,37% 43,51%
BAC. 46991 40,81% 38,84%










Les deux ministres ont par ailleurs, au cours de la conférence de presse, présenté les prototypes des nouveaux diplômes de BEP, BEPC et CAP qui, ont-ils dit, seront difficilement falsifiables. Ces nouveaux diplômes devront remplacer ceux utilisés depuis 1993 faisant l’objet de nombreuses falsifications.