vendredi 19 août 2011

Affaire d'Internet au bled...




Burkinabé, je le suis. Je suis fièr de l’être, mais j’en ai parfois honte. Depuis mon pays d’accueil qui est à plus de dix milles kilomètres de mon cher Faso, nostalgie et besoin d’informations obligent, j’ai souvent envie d’écouter la radio, suivre la télé de chez moi ou consulter les sites web de certaines institutions.

Mais je me suis rendu à l’évidence que demain ne sera pas la veille de ce miracle. En effet, toutes ou presque toutes les chaines de radio et de télé publiques ou privés burkinabé ont soit dit des sites web, où semble-t-il on peut se connecter avec le pays sans y être. Mais un tour sur internet vous fera comprendre autre chose. Ces sites existent bel et bien, mais aucun suivi.
Je prends en exemple, le site web de la RTB, notre chère RTB qui ne cesse de répéter à la fin de chaque journal télévisé que nous pouvons avoir les informations en continu sur son site internet. Rendez-vous y, et comme moi, vous constaterez qu’en ce jour 19 août, le dernier journal télévisé est celui du 30 juin 2011, et là encore, cliquez dessus, vous ne verrez rien. Sans me décourager, j’essaie de voir le dernier conseil des ministres, là encore, le dernier qu’affiche notre fière rtb est celui du 16 juin 2011…
Je continue ma recherche d’informations alors sur le site web de la commune de Ouagadougou. Je voulais avoir des informations sur ce qu’il faut pour mon prochain mariage, là aussi, la déception est grande. Sa dernière mise à jour date du 20 décembre 2010…
En me disant que les radios me serviraient mieux, je vais donc sur les sites web de quelques radios de ouagadougou. Quand je clique sur « Écouter en direct », c’est le silence total. Et c’est ainsi pour toutes les radios sur lesquelles j’ai laissé errer ma curiosité.
Je ne cite là que quelques exemples, mais faites le test si vous n’êtes pas convaincus, et vous me direz.
Alors, je me pose une série de questions dont les principales sont : ces institutions disposent-elles de personnel permanent devant s’occuper de leurs sites web, ou est-ce suivant le bon gré de leurs dirigeants que les mises à jour sont faites?
Dans tous les cas de figure, je crois qu’il serait bien mieux de fermer ces sites web s’ils ne sont pas mis à jour, afin de nous permettre à nous, chers internautes, de savoir à quoi nous en tenir.
Mon cri de cœur va particulièrement à la mairie de Ouagadougou. Je crois que le minimum, serait que l’on puisse voir sur ce site l’ensemble des services qu’elle offre, les conditions auxquelles ils sont offerts, les heures et jours d’ouverture de chacun de ces services, et que sais-je encore… Monsieur le maire, daignez informer vos administrés!
Sans vouloir faire de la publicité ou vous jeter des fleurs, je vous remercie Burkina24, de vouloir relever le défi de nous informer en continu sur ce qui se passe dans notre chère patrie. Il est évident que vous ne pourrez pas nous donner toutes les informations que nous devrions trouver sur certains sites web comme celui de la mairie de Ouagadougou, mais vos efforts sont déjà louables.
Un fils du Burkina

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