vendredi 29 juillet 2011

Résultats du second tour du Baccalauréat 2011 : Une journée folle en émotion acte 2




Après deux jours de composition, le second tour du Baccalauréat, session de 2011, a connu son dénouement, le mercredi 27 juillet, avec la proclamation des résultats dans les différents centres. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’euphorie qui a régné pendant la proclamation des résultats du premier tour est encore au rendez-vous ce mercredi 27 juillet, jour de la proclamation des résultats du second tour. Au lycée Newton que nous avons visité ce matin, l’ambiance est un peu timide. L’angoisse se lit déjà sur le visage de quelques candidats qui ont effectué le déplacement. Ce sentiment les a plongés dans un mutisme total.
Nos tentatives de recueillir leurs sentiments, en ces instants solennels qui précèdent la proclamation des résultats, sont restées vaines. Tous attendent que le président du jury sorte de la salle de délibération et qu’il annonce le verdict, et advienne que pourra.
Autre cadre, même réalité. Au lycée Marien N’Gouabi où nous sommes arrivé aux environs de 10h, c’est une enceinte quasiment vide qui nous accueille. Les seuls signes de vie proviennent de candidats aux concours directs de la Fonction publique venus, qui pour consulter les listes des répartitions, qui pour s’exercer avec des camarades. Il a fallu attendre quelques minutes pour voir les candidats au Bac arriver au compte-gouttes à intervalle régulier.
A moto, à vélo ou encore à pied, ils sont facilement reconnaissables à la mine serrée qu’ils affichent. Les plus bavards, comme pour tordre le cou à l’anxiété qui les rongent, lancent des slogans du genre « le vin est tiré, il faut le boire ».Une façon bien à eux de se détendre et de recouvrer une certaine sérénité. Les mésaventures du premier tour sont également au menu des discussions, ainsi que les épreuves du 2nd tour qu’ils viennent de subir. Mais à l’approche de l’heure prévue pour la proclamation, l’atmosphère redevient lourde. Les causeries cèdent la place à des interrogations difficilement dissimulées.
On fait semblant de sommeiller. Certains préfèrent rebrousser chemin, tellement le suspens va grandissant. Les plus courageux se déportent devant les secrétariats des jurys et il faut bien plus que des rayons d’un soleil hivernal pour venir à bout de leur détermination. « Même si c’est à 23h, nous sommes là », laisse entendre une candidate. Cependant, l’adrénaline ne cesse de monter. On n’arrive plus à garder son sang froid, on croise et décroise les bras, on se ronge les ongles bref, on essaie de tenir le coup comme on peut. A 14h20mn, le président, Lamini Ouédraogo, des jurys 50 et 51, sort de la salle, une chemise cartonnée en main et prononce le traditionnel “candidats, approchez-vous “. Les manifestations de joie et de tristesse se succèdent donc au fur et à mesure que M. Ouédraogo porte à la connaissance de l’assistance les noms des admis. Pour ceux qui voient le sésame leur échapper définitivement, du moins pour cette année, la déception est immense ; impossible de leur arracher le moindre mot.
Du coté de ceux qui ont eu beaucoup plus de chance, c’est avec une voix tremblante empreinte d’émotion, qu’ils nous livrent leurs impressions. << J’avais vraiment perdu espoir, je me disais que tout était perdu pour moi ,mais j’ai pris le courage, je suis venu composer et Dieu a exaucé mes vœux. >>, nous confie Ousmane Maïga.
Dans l’ensemble la moisson a été bonne, à en croire certains présidents de jurys que nous avons rencontrés. A titre d’exemple, au lycée Newton, Dr Issa Abdou Moumoula affirme que dans les jurys 68 et 69 dont il assure la présidence, il y a eu 35 admis sur 49 pour le jury 68, soit un taux de succès de 71,42% et 29 admis pour 54 candidats, soit un taux de réussite de 53,70%. Pour ce dernier, même si l’on ignore pour l’instant, la moyenne nationale, ces résultats sont plutôt satisfaisants par rapport à ceux du tour précédent.

mercredi 27 juillet 2011

L' e-learning enfin : «Première Promotion» en management des ONG et des Associations : fruit du mariage TIC-Enseignement supérieur au Burkina




La sortie de la première promotion en licence professionnelle en management des ONG et des associations (L3 PRO MOA), une formation à distance, a eu lieu le lundi 25 juillet 2011 à l’université de Ouagadougou en présence d’autorités universitaires et politiques du Burkina. Après une année de formation dont trois mois de stage, les lauréats de la « promotion Généviève Kabré/Barro » viennent de recevoir leur parchemin, en présence du parrain Gilbert Noël Ouédraogo. Le 1er mariage TIC-Enseignement supérieur scellé par l’université de Ouaga II prouve ainsi sa fécondité avec ces 37 nouvelles compétences.
Effectifs pléthoriques, amphithéâtres et salles de cours inadaptées, manque de supports de cours en version papier, encore moins la version numérique pour les étudiants, les salariés inscrits se contentant des prises de notes mal effectuées par des étudiants réguliers, bref, ce sont entre autres les difficultés que rencontrent les étudiants burkinabè. « Ce qui m’a motivé à me former au mastère 2 à l’université Louis Pasteur de Strasbourg en utilisation des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement et la formation en vue de mettre en œuvre des programmes de formation à distance dans les universités et surtout d’offrir une pédagogie nouvelle d’enseigner autrement dans les universités », confesse Pr Généviève Kabré/Barro, l’actrice principale du programme licence professionnelle en management des ONG et des associations (L3 PRO MOA).

Ayant dirigé de main de maître la formation de ces étudiants, elle est une enseignante aujourd’hui comblée, avec la sortie de la première promotion qui porte son nom. Les enseignements ont été dispensés en ligne via une plateforme libre. 53 étudiants au départ, originaires d’une quinzaine de pays francophones, ils sont 37 lauréats à recevoir leur parchemin ce 25 juillet à Ouagadougou. Le programme L3 PRO MOA de l’université Ouaga II vient donc de livrer ses lauréats. C’est incontestablement la meilleure expression du mariage réussi entre nouvelles technologies et enseignement supérieur.
Tout n’a pas été facile, mais le résultat est là. « Nous sommes aujourd’hui fier d’être la première promotion, nous serons des ambassadeurs de ce programme », confie Maurice Somé, le délégué de la promotion avant de reconnaître qu’ « en tant que cobail, nous en avons vu de toutes les couleurs ». Mais, « nous devons faire preuve d’exemplarité », se convainc-t-il.
« Nous nous engageons à faire en sorte qu’à chaque fois qu’il y aura un besoin d’accompagnement dans la formation académique, qu’on puisse le faire », promesse du parrain, Me Gilbert Noël Ouédraogo, ministre des transports, des postes et de l’économie numérique qui a par ailleurs représenté le premier ministre. « Avec l’exiguïté des salles, le problème de disponibilité en ressources humaines de formation, il faut qu’on utilise les nouvelles technologies pour profiter des dernières technologies et des derniers crédits d’enseignements dans le monde », souhaite-t-il.
Intitulé L3 PRO MOA, le programme est ouvert aux étudiants et travailleurs ayant un niveau Bac+2 et est mis en œuvre grâce à l’appui de l’agence universitaire de la Francophonie. Il a pour slogan « rigueur, qualité, efficacité ». Les lauréats ont créé une entreprise sociale et solidaire attendent déjà avec impatience l’effectivité de l’ouverture du Mastère II annoncé pour la rentrée 2011-2012. Les opportunités offertes par les nouvelles technologies ont été mis en exergue lors de la cérémonie. Le premier discours a été suivi par l’assistance via visioconférence. Le Burkina fait ainsi preuve de son immersion dans cette société de l’information qui efface les distances. Les TIC doivent être vulgarisées pour servir à l’éducation, ont reconnu tous les intervenants.

Moussa Diallo

lundi 25 juillet 2011

Université de Ouagadougou : le sport à l’honneur les 28 et 30 juillet


Le sport sera en attraction les 28 et 30 juillet 2011 sur le campus de Zogona avec l’Université Club de Ouagadougou (UCO). Cette nouvelle structure sportive, qui ambitionne de promouvoir le sport d’élite et de maintien sur le campus, organise à la fois la coupe du président de l’Université de Ouagadougou et les activités de ses sous-sections. L’édition 2011 des manifestations sportives de l’UOC donnera lieu, le jeudi 28 juillet, à la première journée du vélo avec comme activité phare une course cycliste dénommée "Campus critérium" entre étudiants. Dans la même journée auront lieu les finales des tournois de basketball et de volleyball dans le cadre de la coupe du président. L’apothéose sera la finale du tournoi de football de la Coupe du président qui se déroulera le samedi 30 juillet 2011 sur le terrain de l’ex-IBAM à partir de 15 h.

samedi 23 juillet 2011

Partenariat entre l’Université de Bobo-Dioulasso et la Banque mondiale


La Banque mondiale et  l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) ont inauguré le mardi 28 juin dernier, un centre d’ information public satellite (CIP) au sein de la bibliothèque de l’UPB, permettant ainsi aux étudiants d’accéder aux données de la banque, a-t-on constaté sur place.
La Banque mondiale vient ainsi de mettre à la disposition de l’ Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) son 3e CIP. Ce Centre comprend essentiellement six ordinateurs avec licences pour Microsoft office professionnel 2007 et antivirus 2011, un modem, une connexion Internet, une imprimante réseau et un lot de 24 rames de papier.
Dans sa politique de promotion de la recherche et de l’ information scientifique, ce CIP se présente pour l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) et toute la communauté universitaire, comme une grande opportunité. Selon la conservatrice de la bibliothèque universitaire centrale de l’UPB, Minata Traoré, cette cérémonie est le couronnement d’une coopération de longue date qui a entre autres, permis la construction du bâtiment de la bibliothèque, son équipement et sa dotation en ouvrages. Pour elle, la disponibilité de la connexion Internet permettra aux étudiants principalement, de faire des recherches dans un système licence-master-doctorat ( LMD), où la recherche occupe une place capitale en complément aux cours dispensés.


Comme si on avait le temps pour ça ... Résultats du baccalauréat : atténuer les effets psychologiques néfastes de l’échec scolaire


Les images d’élèves en pleurs parce qu’ils n’ont pas obtenu le baccalauréat sont déchirantes. Elles montrent à quel point notre système éducatif cultive chez les élèves la culpabilité de l’échec, en même temps qu’il survalorise le mérite de ceux qui réussissent. Or, les choses sont-elles aussi simples ?
Les sociologues de l’éducation s’accordent aujourd’hui pour définir le mérite scolaire comme la résultante de dispositions naturelles et sociales auxquelles s’ajoutent les efforts de l’individu. Tous les enfants n’ont pas le même capital intellectuel à la base. Le cas, certes extrême, de ceux qui sont médicalement reconnus ‘’déficients mentaux’’ est éclairant : ils ont évidemment plus de difficultés à réussir dans les études que ceux qui ne souffrent d’aucun handicap. Est-ce pour autant leur faute ? De même, il est statistiquement établi que les enfants issus des milieux défavorisés réussissent moins bien à l’école que ceux des classes sociales bourgeoises, non que ces derniers soient plus ‘‘intelligents’’, mais parce que leurs parents ont les moyens de les soutenir pour qu’ils gravissent l’échelle sociale. Dès lors, peut-on dire que les uns sont plus méritants que les autres ? Pour mesurer avec justesse le mérite scolaire, il faudrait pouvoir comparer les résultats d’élèves issus d’une même couche sociale et disposant à la base d’un même capital intellectuel. Une méthode d’évaluation difficile à mettre en place.
Mais d’autres facteurs sont à prendre en compte dans l’évaluation du mérite scolaire : la pratique pédagogique des enseignants, les conditions matérielles d’apprentissage, la motivation des élèves, les modalités d’évaluation et de notation etc. En effet, n’y a-t-il pas quelque injustice à imputer à l’élève qui échoue, et à lui seul, la responsabilité de son échec sans même s’interroger sur la manière dont ses enseignants lui ont appris ce qu’il devait savoir ? La recherche pédagogique a mis en évidence que d’un enseignant à l’autre, ou même d’un établissement à l’autre, la réussite des élèves varie. On sait, par exemple, qu’une part non négligeable de ce qu’on exige des élèves lors des devoirs et des examens n’a jamais été étudiée – ou bien étudiée – en classe. Voici ce qu’écrit Clermont Gauthier, un chercheur québecois, à sujet : « Il doit y avoir une relation entre ce qui a été enseigné et ce qui a été évalué. Des résultats ont montré en effet que, dans les meilleurs cas, jusqu’à 30% (et jusqu’à 47% dans les situations les pires) de ce qui fut évalué n’avait jamais été couvert en classe. »
Il serait donc temps qu’une réflexion de fond s’engage pour atténuer chez nos jeunes les effets psychologiques néfastes de l’échec scolaire. Car ils ne sont pas toujours seuls responsables du coup de massue qui leur tombe sur la tête à l’annonce des résultats. Le sociologue François Dubet écrit dans L’école des chances : qu’est-ce qu’une école juste ? que le mérite est peut-être « tout simplement une reconstruction biographique transformant en victoire personnelle une suite de hasards heureux ». Une invitation à la modestie pour tous ceux qui ont réussi à l’école.
Denis Dambré 


vendredi 22 juillet 2011

TOUT EST DONNANT DONNANT :PRETS AUX ETUDIANTS ET AUX PERSONNALITES : Tout le monde doit rembourser




J’ai rencontré Boukaré la dernière fois. Il était tout furieux. Boukaré ? C’est un ami. On a fait la faculté de sciences scientifiques et philosophiques ensemble, à l’époque où je pensais toujours comme le commun des mortels. Maintenant, pourquoi Boukaré était-il furieux ? Eh ben, parce que la liste de ses dettes venait de s’allonger comme la bouche d’un enfant à qui le père a annoncé qu’il n’aurait pas d’habit neuf pour la fête du Ramadan. Qui est le nouveau créancier ? Eh ben, le FONER (Fonds national pour l’éducation et la recherche), ce monsieur dont les poches sont remplies d’argent, que l’Etat a appelé pour venir l’aider à remplir un peu le trou creusé par la diminution sans cesse croissante du nombre de bourses octroyées aux étudiants.
Ce monsieur donne donc de l’argent aux étudiants pour qu’ils payent leurs études, mais dès qu’ils auront un boulot, ils devront rembourser. C’est comme une mutuelle. Boukaré a donc pris ces prêts-là et a bouffé. Maintenant qu’il est devenu un petit employé dans une entreprise privée de la place, le FONER l’a retrouvé, lui a mis la main dessus et lui a demandé de rembourser. Il m’a dit qu’il ne va pas payer. Primo, parce que son salaire est insignifiant. Secundo, cet insignifiant salaire est becqueté par trois ou quatre prêts pris pour acheter sa moto, sa parcelle et couvrir d’autres besoins indispensables pour sa survie et celle de sa famille.
Tertio et conséquence de tout ça, il me dit que s’il ajoute encore ce FONER, c’est certain que son bailleur va le foutre à la porte. Je lui ai dit de se calmer et je lui ai sorti le sermon que je vais vous faire endurer. En bon citoyen, je déclare que tous ceux qui ont pris des prêts en connaissance de cause avec l’Etat, les remboursent ! Tout le monde doit rembourser ! Parce que si on ne rembourse pas, où est-ce que l’Etat va trouver l’argent pour couvrir les charges du pays et faire bénéficier de ce FONER à d’autres ? C’est clair, si les anciens étudiants remboursent les prêts FONER, c’est cet argent qu’on va redonner aux nouveaux étudiants. Seulement, cette règle n’est pas faite pour une catégorie de Burkinabè. Je répète : tout le monde doit rembourser ! Tous !
Les "en haut de en haut" (ministres, députés et autres gourous), tous ceux qui ont un pouvoir quelconque dans ce pays, doivent aussi rembourser s’ils ont contracté des prêts avec l’Etat. Ngaw ! Vous croyez que je ne sais pas qu’il y a des personnalités dans ce pays qui prennent l’argent de l’Etat, qui bouffent et qui ne veulent pas rembourser ? Je sais ! La Cour des comptes en a parlé ! Il est pervenu à mes oreilles noircies par la crasse, que des gens qui se sont endettés ont juré qu’ils ne vont pas payer parce que c’est l’argent de l’Etat et non pour le papa de quelqu’un ! L’Etat doit mettre un holà à cela. Si on peut traquer d’anciens étudiants qui, à bien voir de près, n’ont pas encore rompu avec la précarité, ce n’est pas des gens qui roulent dans de grosses "caisses" et qui baignent dans leur piscine d’argent qu’on va caresser dans le sens du poil.
La bonne gouvernance n’est pas seulement l’affaire de l’Etat. Tout le monde doit contribuer à son niveau. Au demeurant, même moi, le Fou, suis conscient que "qui paye ses dettes s’enrichit". Autant les grands de ce pays doivent rembourser leurs crédits, autant les simples citoyens doivent le faire. Si tout le monde décidait de ne pas honorer ses engagements, dans quel pays vivrait-on ? On serait où là ? Même moi, qui ai pris le FONER avant ma folie, je cherche des voies et moyens pour rembourser, comme l’a fait mon ami d’antan Boukaré. Seulement, je me demande si on a prévu une formule pour les personnes exceptionnelles comme moi. Si c’est le cas, faites-moi signe. Vous savez où me trouver.
Le Fou

Résultats du 1er tour du Baccalauréat 2011 à Ouagadougou : Une journée folle en émotions diverses(joies,tristesses,consolations)




Les résultats du premier tour du Baccalauréat session 2011, ont été rendus publics, hier jeudi 21 juillet 2011, dans les différents centres d’examen de Ouagadougou. Joies, tristesses et consolations, les moments forts sur les lieux de proclamation.
La matinée du jeudi 21 juillet 2011 a été fort mouvementée dans la plupart des centres d’examen du Bac de la capitale. La raison, la proclamation des résultats du premier tour du premier diplôme universitaire, après quelques jours d’angoisses. Les résultats ont commencé à tomber aux environs de 11heures. En pareille situation, on s’attend à des moments d’émotions sans précédent. C’est ainsi que dès 8 heures, nous étions sur les différents lieux de proclamation. Notre premier point de chute, le Collège protestant de Ouagadougou où sont logés les jurys 26 et 27 de la série G2. Dans cet établissement, quelques candidats qui nous ont devancés font le pied de grue devant la salle de délibération. La petite mine que certains parmi eux présentent témoigne d’une nuit très agitée. Le mutisme est la chose la mieux partagée entre les premiers venus.
Autre lieu, autre ambiance. Au Lycée technique national (ex-LTO), l’atmosphère est bon enfant. Assis sur des banquettes ou sur des engins, les aspirants au Baccalauréat s’esclaffent entre deux histoires. Certains, scotchés sur les chaises du kiosque de l’établissement essaient de combler ce temps vide devant une tasse de thé, en prenant une taffe. D’autres trépignant d’impatience préfèrent ronger leurs ongles. A quelques pas du kiosque, un groupe d’élèves, comme s’ils connaissaient leur sort, ont choisi d’anticiper, en procédant à des révisions des matières du second tour. L’affichage des listes des candidats aux concours directs de la Fonction publique a contribué à réhausser le niveau d’ambiance, car ces derniers venus consulter leur centre de composition se confondent aux candidats au Bac.
L’heure de la vérité
A 10 heures, la proclamation des résultats se fait toujours attendre au lycée Nelson-Mandela. Le poids de l’attente commence à peser sur les esprits. Et, les conversations prennent une autre tournure. « Qu’est-ce qu’ils attendent pour proclamer les résultats » ? lance un candidat. Soudain, un membre du jury sort de la salle de délibération. Les candidats amassés devant le secrétariat du jury ont les yeux rivés sur lui. C’est une fausse alerte. L’intéressé voulait prendre de l’air. Mais, les murmures des candidats, comme un essaim d’abeilles, l’accompagnent quand il réintégre la salle.
Notre arrivée à 11heures au lycée Philippe-Zinda-Kaboré coïncide avec la proclamation des résultats du jury 72 de la série D. Le président du jury, Moussa Ouattara, a dû se servir d’un haut-parleur pour se faire entendre à partir de l’étage. Ainsi, à sa sortie de la salle de délibération, accompagné des membres du jury, un silence de cimetière règne dans le lycée. Il se saisit du micro et prononce la fameuse phrase qui fait monter l’adrénaline. « Sous réserve d’un contrôle approfondi, les candidats dont les noms suivent sont déclarés admis à l’issue des épreuves du premier tour ». Puis s’en suivent des cris, des hurlements et des pleurs des candidats qui ont entendu leurs noms. On « dégaine » les téléphones portables pour appeler les parents ou les amis.
« J’ai eu mon Bac, papa », s’écrit une candidate. Clotilde S. Nabolé, élève au lycée Nelson-Mandela s’est écroulée lorsqu’elle a entendu son nom. Gagnée par l’émotion, elle est restée pendant un bon bout de temps aphone. Il a fallu du soutien pour qu’elle puisse se relever. Allongé sur une banquette, le portable à la main gauche, Abdoul Kader Kafando ne cache pas sa joie. « Je suis dans la plénitude totale. Je bossais tous les jours. Aujourd’hui, j’ai réussi. Les mots me manquent. Tout ce que je vais faire c’est de jeûner pour dire merci à Dieu », affirme-t-il. Dans ce jury, sur un effectif de 239 candidats, 88 sont reçus au Bac et 62 sont au second tour.
Comme dans tout examen, il y a aussi, le lot de déceptions. Tous n’ont pas le cœur à la fête. Au lycée Marien-N’Gouabi, le jury 50 de la série A4 a proclamé après 12 heures. A côté des admis, les échecs étaient au rendez-vous. Dans le second cas, la compagnie d’un proche afin de bénéficier d’un réconfort est la bienvenue, pour faire face au malaise. Car, des évanouissements suite à l’échec ne manquent pas. C’est le cas de la candidate, R.T qui a perdu connaissance, parce que n’ayant pas entendu son nom au premier tour. Ses camarades venues en grand nombre lui ont porté secours.
En dehors des succès et des échecs, il y a ceux qui attendent le second tour. Il va falloir se replonger dans les cahiers sur deux ou trois matières pour espérer décrocher le « bacho », billet pour des vacances et clé d’accès à l’enseignement supérieur. La reprise des épreuves du second tour est prévue pour le lundi 25 juillet 2011 à 6 heures.

lefaso.net

mercredi 20 juillet 2011

Assemblée Générale de la Fondation 2iE : Création d’un Campus Afrique Centrale



Signature d’un accord de partenariat entre la Fondation 2iE et la Société d’Energie et d’Eau du Gabon pour la création du Campus Afrique Centrale le 2 juillet 2011 à Libreville au Gabon.
La Fondation 2iE a tenu son Conseil d’administration puis son Assemblée Générale ordinaire le samedi 2 juillet 2011 à Libreville au Gabon en présence de l’ensemble de ses membres.
Présidée par le Ministre gabonais de l’Enseignement Supérieur, Monsieur Séraphin MOUNDOUNGA, assisté de son homologue du Burkina Faso Monsieur Laurent SEDEGO, Ministre burkinabé de l’Agriculture et de I’Hydraulique, l’Assemblée Générale a consacré l’adhésion de deux nouveaux Etats membres : la République Démocratique du Congo et la Guinée-Bissau.
La rencontre a été marquée par la signature d’un accord de partenariat entre la Fondation 2iE et la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), pour la création du “Campus Afrique Centrale (CAC)”, basé à Libreville au Gabon.
Cet accord matérialise la politique de partenariat continuellement développée par la Fondation 2iE avec le secteur privé. Il exprime la volonté commune du 2iE et de la SEEG de développer des partenariats publics-privés pour attaquer de front la question emploi-formation et se donner les moyens de former la jeunesse aux métiers dont l’économie africaine a besoin. La signature de cet accord traduit un engagement fort des deux parties en faveur du développement de l’Afrique Centrale et du continent africain.
Campus Afrique Centrale (CAC) est une plate-forme technologique de 50 ha constituée des installations du Centre des Métiers Jean VIOLAS de la SEEG à Libreville.
Campus Afrique Centrale (CAC) se positionne d’ores et déjà en véritable pôle d’excellence régional pour la formation professionnelle aux métiers de l’eau, de l’énergie, de l’électricité, de l’environnement et du génie civil et intègre parfaitement la question du Développement Durable. Déjà en fonctionnement pour les besoins de la SEEG, les nouvelles formations qui seront ouvertes dans le premier semestre 2012 seront ciblées sur le segment professionnel Bac-3 à Bac+ 3 : CAP, Bac pro, BTS, licence pro…
Campus Afrique Centrale (CAC) développera aussi une offre en formation continue et à distance, destinée aux professionnels en activité. Les étudiants diplômés du CAC auront la possibilité de poursuivre leurs études à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement de Ouagadougou en cycle Bachelor et Master d’ingénierie.
Campus Afrique Centrale (CAC) représentera un investissement en infrastructures et en équipements de 13 milliards de FCFA pour les 5 prochaines années pour atteindre dès 2013 une capacité opérationnelle de 2000 étudiants.
Contact pour toute information complémentaire : olivier.bousige@2ie-edu.org

Les étudiants burkinabè au Maroc soignent l’image de leur pays par de bons résultats


Pour ne pas déroger à la coutume de chaque fin d’année, l’Association des Etudiants Burkinabè au Maroc(AEBM) a organisé une journée d’excellence de l’étudiant burkinabé le samedi 16 juillet 2011 à la Cité Internationale de Rabat. L’objectif de cette cérémonie visait, d’une part, à passer ensemble un moment de fraternité et à encourager les étudiants qui ont fait honneur à leur chère Patrie par leurs excellents résultats scolaires. D’autre part, la manifestation servait d’un cadre pour dire au revoir aux étudiants finalistes.
Après une projection d’un film burkinabè, le clou de la cérémonie fut la remise des prix aux étudiants qui ont été majors dans leur filière ou qui ont obtenu une moyenne générale annuelle supérieure ou égale à 15/20. On peut dire sans ambages que les résultats de cette année sont exceptionnels (voir la liste) car il y a au total 23 lauréats alors qu’on en enregistrait seulement 14 l’année passée.
La grande fascination de cette année fut la démonstration de force intellectuelle des frères OUEDRAOGO (jumeaux), Alain Fidele et Juste Abel (tous majors). Inscrits dans deux(2) villes séparées et dans deux(2) filières différentes, le premier cité a obtenu une moyenne de 17.29/20 et l’autre 17.75/20.
Dans son allocution, le président de cette association Ibrahim KOARA, dira que si la sagesse africaine stipule qu’ « un bon enfant est un enfant de tout le village », alors tous ces lauréats sont des dignes fils du Burkina Faso qui, par leur travail, ont contribué à soigner l’image de notre pays en montrant dans les facultés et écoles marocaines que le peuple burkinabè demeure travailleur ,intrépide et vaillant. C’est aussi notre façon à nous de contribuer au rayonnement de notre pays car le travail bien fait demeure une valeur cardinale qui unit notre peuple conclut-il.
Le représentant de l’Ambassade a adressé les vives félicitations du Chef de la Mission Diplomatique aux lauréats et a réaffirmé la disponibilité de la chancellerie à être toujours aux cotés de l’ensemble des burkinabé vivant sur le sol marocain dans leurs différents domaines d’activités. Les finalistes ont pris la parole pour encourager les nouveaux étudiants, témoigner de leur séjour au Maroc et dire au revoir à leurs camarades. Une collation composée de mets burkinabé est venue clore cette belle cérémonie qui marque le début des vacances.
Patrice KOURAOGO
Attaché Culturel
Chef de service des Affaires culturelles
Ambassade du Burkina Faso à Rabat( Maroc)
7,rue Al Boussairi-Agdal
Tel : 00212534398379
00212537675512

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Liste des étudiants Majors de promotion et étudiants ayant une moyenne annuelle supérieure ou égale à 15/20 :




Baccalauréat 2011 : Des cas de fraudes signalées à Ouagadougou !




Le spectre de la fraude plane toujours sur les examens scolaires. Si le CEPE et le BEPC se sont déroulés de façon générale dans l’orthodoxie des vertus humaines, cela n’a pas été le cas pour le Baccalauréat. Malgré l’important dispositif sécuritaire et l’armada de mesures pour un BAC « propre », des candidats auraient été pris la main dans le « pétrole ».
Une dizaine d’élèves et deux professeurs ont été mis aux arrêts pour cas de fraude au baccalauréat 2011nous fait remarquer une source bien introduite dans un centre d’examen de Ouagadougou. En effet, il nous ait été rapporté qu’une dizaine de candidat ont été interpellés puis conduits dans un commissariat de police pour cas de fraude au BAC 2011. Les faits ce sont déroulés dans un jury de Ouagadougou. Selon des sources digne de foi, les candidats « fraudeurs » ont été appréhendés dans le centre d’examen accueillant la série H. pour cette série de Baccalauréat, les candidats sont autorisés à composer avec des calculatrices dans certaines matières.
C’est ainsi que des candidats à l’aide de téléphones portables de dernier cri ont pu dans un premier temps tromper la vigilance des surveillants. Ils utilisaient des calculatrices mais en réalités c’étaient des téléphones portables très sophistiqués dans lesquels s’y trouvait le corrigé d’un sujet. Au cours de la composition ils se sont envoyés le sujet traité et corrigé via SMS. Grâce à la vigilance d’un surveillant, l’on a pu mettre la main sur ces candidats. Les mêmes sources indiquent que parmi « les fraudeurs » se trouvait le fils d’un influent Naaba et d’un honorable député. En remontant la chaîne, en plus de la dizaine d’élèves arrêtée, la police a pu pour l’instant mettre la main sur deux enseignants. Affaire à suivre.
Nathalie Sankara

mardi 19 juillet 2011

On rigole pas un peu...


Cette année encore, la tradition est respectée. Des élèves lors des examens de fin d’année ont attiré l’attention des correcteurs par leurs « prouesses ».
Nous avons l’habitude d’en rire, mais ne faut-il pas plutôt en être triste, et réfléchir aux voies et moyens pour que les choses changent?
En attendant de voir les choses s’améliorer, nous vous proposons quelques perles des examens du CEP et BEPC session 2010-2011.
Géographie
Le plus long fleuve de l’Afrique est le mont Ténakourou
Le plus long fleuve d’Afrique est Thomas Sankara, est le Nigeria
3 continents de la terre :
* le sol, le sous-sol et la terre
* Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Gaoua
* le tomate, le maïs ; le mil
* le fumier, l’engrais et le compost
Je cite trois continents de la terre : il y a le sol dégradé, le sol solide et le sol amélioré
Je cite trois continents de la terre : Maurice Yaméogo
Je cite trois continents de la terre : l’Afrique noire, l’Afrique du Mali et l’Afrique Mandingue.
Je cite trois continents de la terre : l’igname, patate, carrotté.
Le continent indien et le continent Atlantique, Le sol, le sable et le gravillons
La terre contient de squeletés, des microbes,
Je cite trois continents de la terre : Le coton, le maïs et l’arachide.

Citer le nom d’un pays de l’afrique centrale
Je cite le nom d’un pays de l’Afrique Centrale : les lobis.
Je cite un pays de l’Afrique centrale : Blaise Compaoré.
Le nom d’un pays de l’Afrique Centrale : André Roch Mars Christhien Claboré.
Le Burkina est un pays agricole parce ce que c’est lui le président.
Le Burkina est un pays agricole parce qu’il cultive pour envelopper le pays.
Histoire :
L’organisation qui regroupe tous les pays indépendants d’Afrique est Sangoulé Lamizana
L’organisation qui regroupe tous les pays indépendants est 1960
L’organisation qui regroupe tous les pays indépendants d’Afrique est le Mooghoo Naba
L’organisation qui regroupe tous les pays indépendants d’Afrique est le CNR
L’organisation qui regroupe tous les pays indépendants d’Afrique est l’Assemblée nationale
Les raisons de l’échec devant la pénétration coloniale :
raisons pacifique et raison archéologique
On parle l’anglais au Ghana parce qu’il sont Ghanéens
Au Burkina on parle le français parce qu’il y a beaucoup de Mossi.
Sciences
Je cite deux signes de la poussée dentaire chez le bébé :
on lui fait un pansement ombilical
la poussée interne et la poussée externe
deux signes de la poussée dentaire chez les bébé est la couverture et le drap.
L’élevage du poisson s’appelle l’agriculture
Je donne deux parasites de la peau :
un rôle secrétaire et un rôle insécrétaire
la sueur et les microbes
la tête et le tronc
le Mali et le Ghana
la bouche et l’anus
le vélo, toumou (vers en dioula)
la drogue et les produits de beauté
l’épiderme et le derme
les première dents du bébé s’appellent :
les omelettes
les dents de sien (lait en dioula)
Les deux parasites de la peau : l’oreille, la bouche.
Précaution à prendre pour une mère qui nourrit son bébé au biberon : Faire lavaccination contre le sida.
Dictée-questions
Vocabulaire : expliquer
Abandonna : avoir un gros ventre, nourriture de porc.
Souffrance ; grand animal
Mot de la même famille que tard : hectare, Moctare, batare.
Rédaction : quelques phrases épiques relevées sur des copies :
Pendant les vacances j’ai levé 7 h 30 pour aller à Bobo et la pluie a mactrappée sur la route il a soulevé moi avec mon vélo pour aller voir vercher au barrage et au marigot. La route coule de l’eau. Les grondements du tonnerre tombe wigu.
PERLES DU BEPC

(français 1er et 2nd tours) Vocabulaire
1) Donnez un antonyme (contraire) de :
Un enfant innocent : nocent … ne reparte déçu : ne repate indéçu.
Ne reparte en bas : Ne reparte dessous.
Intelligent : crâne vide
Obéir : déobéïr
2) Donnez un adjectif dérivé de :
Cercle : Ronde. Cerclage. Cerceau
Enfant : Petit. Bébé. Enfantiage
Femme : échographie 3) Expliquez
L’enfant trépigna : l’enfant taquina le sol.
Grammaire
« La commission déposa un rapport avec 95 élèves recrutés » Mettez cette phrase à la forme passive.
- 95 élèves ont été déposés par rapport au recrutement de la commission.
- La commission fut déposée avec un rapport de 95 élèves recrutés.
- Recrutés par la commission eut déposé un rapport avec 95 élèves.
- Un rapport a été déposé par 95 élèves recrutés avec la commission.
_Expression : Sujet 1 : La campagne de vaccination contre la poliomyélite est lancée.
Votre tante refuse de faire vacciner son enfant de quatre (04) ans. En une vingtaine de lignes, montrez-lui la nécessité de le faire vacciner. Voici quelques »chefs- d’œuvre »:*
« Si tu ne vaccines pas ton enfant, l’enfant peut devenir sourd bête.
Dans notre village vivait une femme méchante dont était ma tante. Je suis parti pour se dialoguer avec ma tante.
Tante, vous ne savez pas que c’est la polio qui tue les pieds des enfants.
L’enfant handicapé sera marqué dans sa vie car il se sentira indifférent des autres.
Je m’exprime dans la suite pour convaincre ma tante sur la pointe de mon stylo.
Nous en tant que élèves, on nous a enseigné l’éducation des vaccins contre la vie des enfants.
C’est obligé qu’on vaccine les enfants de zéro à cinq ans car la polio n’est pas une maladie.
Un enfant vacciné contre la poliomyélite court le risque de la maladie.
Malgré le refus de ma tante, je l’essaie à convaincre.
L’handicapacité est dû à cette maladie.
Tanti, il faut mieux faire vacciner vos enfants que de les laisser blesser par certaines maladies comme la polio. Tante, donc goûtons la poliomyélite hors du pays.
Je crois qu’avec cette parole qui travers le cœur ma tante changera d’avis. »
Histoire
« Victor Hugo est né à l’âge de 2 ans »
- Comme Bonaparte, Jules César pouvait dicter plusieurs lettres à la fois, c’était un dictateur.
- L’histoire de Rome commence en 753 avenue Jésus-Christ.
- Les amazones étaient comme les femmes, mais encore plus méchantes.
- Jeanne d’Arc voyait des apparitions invisibles ;
- Au Moyen Age, la bonne santé n’avait pas encore été inventée.
- François 1er était le fils de François 0.
- C’est Richelieu qui fonda la Star Académy française.
- Louis XV était l’arrière petit fils de son oncle Louis XIV.
- La drôle de guerre, cependant, n’a fait rire personne.
Géographie
- Le pôle est recouvert de glace: c’est la capote glaciaire.
- Dans le monde, il n’y a que la France qui n’est pas un pays étranger.
- Le Mexique était autrefois, le pays des pastèques.
- La Suisse est une fée des rations.
- La mer des caraïbes baigne les lentilles française.
- L’eau de mer sert, en particulier, à remplir les océans.
- On peut suivre une rivière dans un sens en amont et dans l’autre sens en l’avalant.
- Les quatre points cardinaux sont le haut, le bas, l’est et l’ouest.
- La Terre tourne en rond dans un sens et en travers dans l’autre sens.
Lettres
- Socrate parlait beaucoup car il avait la langue bien pendante.
- Au pluriel, on dit des « cristaux » car il y a plusieurs cristals.
- Les devoirs où il y a des conjugaisons s’appellent
Sciences
- L’air pur est uniquement formé de gaz naturels.
- Une bouteille d’eau explose s’il gèle car, sous l’effet du froid, l’eau devient un explosif.
- Plus le train ralentit, moins sa vitesse est plus grande.
- Un corps lâché d’une certaine hauteur choisit toujours de tomber.
- C’est le cerveau qui donne les ordres et les autres parties sont obligées d’obéir.
Perles réunies par Sandra Kaboré
Burkina 24

lundi 18 juillet 2011

Historique du Baccalauréat


C’est Napoléon 1er qui crée par décret, le 17 mars 1808, le Baccalauréat qu’il définit non comme un diplôme sanctionnant les études secondaires, mais comme le premier grade universitaire. La première promotion, celle de 1809, a compté 31 bacheliers. Les premières épreuves étaient uniquement orales, sous forme de discussion à bâtons rompus avec des professeurs d’Université. C’est seulement en 1840 qu’un examen écrit est imposé sous la forme d’une version latine ; et l’on ne passait l’oral que si on avait réussi l’écrit. Ce premier diplôme qui a la particularité de sanctionner la fin des études secondaires et d’ouvrir l’accès à l’enseignement supérieur va se démocratiser au fil du temps. En 1874, le Baccalauréatest scindé en deux séries d’épreuves à passer à une année d’intervalle.
En 1880, la composition latine est supprimée et remplacée par une composition française. La défaite contre la Prusse en 1871 est à l’origine de ce sursaut patriotique : les professeurs souhaitent désormais mettre en avant le patrimoine littéraire français. En 1902, une filière de Baccalauréat sans latin sera créée, mais le latin ne deviendra une simple option pour l’ensemble des filières qu’en 1965.

Examen du Baccalauréat session 2011 : 46 991 candidats à la conquête du premier diplôme universitaire


Conformément à l’arrêté ministériel n°2011-062/MASS/MENA du 24 mars 2011 portant réaménagement du calendrier des examens et concours, session 2011, le début des épreuves écrites du Baccalauréat est désormais fixé au mardi 12 juillet 2011 et la fin officielle au jeudi 28 juillet 2011.
La session 2011 du Baccalauréatenregistre un total de 46 991 candidats, ce qui représente une progression de 9,84 de l’effectif de 2010. Ces candidats sont repartis à travers 202 jurys logés dans 95 centres sur toute l’étendue du territoire. La présente session, marquée par le report, se tiendra à partir du mardi 12 juillet 2011 et verra l’ouverture de jurys complets de composition et correction dans les centres de Zorgho (Plateau central), Djiba (Sahel), Diapaga et Bogandé (Est) et Saponé (Centre-Sud). En termes d’innovation, il est à noter le renforcement des centres de déroulement des épreuves pratiques du Baccalauréat technique E, F1, F2, F3, MVA et électrotechnique au lycée professionnel du Kadiogo et au lycée professionnel Bruno Buchweiser.
Aussi, l’expérimentation de l’informatisation des notes pour cette session se poursuit pour faciliter à terme les tris et extractions indexés sur les performances des candidats. En ce qui concerne leBaccalauréat professionnel, option Maintenance en Audiovisuel électronique (MAVELEC), une absence est constatée. En rappel, la période transitoire d’éligibilité des langues vivantes non maîtrisées sur le plan didactique par l’Education nationale que sont le latin, l’arabe, le russe, l’espagnol et l’italien est arrivée à terme en 2009. Par ailleurs, la dérogation spéciale accordée en 2010 par le ministre des Enseignements supérieur et secondaire au profit des candidats redoublants des établissements publics et privés est également expirée.
La gestion des dérogations pour l’inscription, l’insuffisance du personnel et l’absence d’un secrétaire permanent à l’Office du Baccalauréat, sont les principaux facteurs alourdissant l’organisation de l’examen. De toutes ces phases, le tirage des sujets et la confection des jurys de correction ont constitué les étapes essentiels et sensibles du dispositif. Les acteurs directement impliqués dans l’organisation du Baccalauréat session 2011 sont estimés à environ 20772 personnes. L’organisation de cet examen qui a nécessité la somme de plus d’un milliard de francs CFA ne s’est pas faite sans difficultés. En effet, l’exiguïté des locaux a été le principal facteur ralentissant pour la préparation de cette session. De ce fait, les commissions de choix de sujets se sont tenues dans les salles de classe des étudiants, ce qui n’offre pas toutes les garanties de confidentialité. Comme autre difficulté, il y a l’insuffisance de correcteurs dans certaines matières. Ainsi, des jurys seront dépourvus de correcteurs dans des épreuves, comme le droit pour les séries techniques. Comme mesure, les correcteurs devraient achever leurs copies dans leur centre avant de venir en appui aux jurys déficitaires.

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Baccalauréat 2011 : "Allez ! entrez dans le cercle des BAC+"


Enseignements secondaire et supérieur (MESS), Albert Ouédraogo, accompagné d’une forte délégation de son département, a procédé au lancement de l’examen du BAC, ce mardi 12 juillet 2011. Ce sont les candidats des jurys 103 et 104, au lycée Wend-Pouiré de Saaba qui ont été invités par le professeur à rejoindre le cercle des BAC+, après la tumultueuse année qu’ils ont connue. Grande fut la satisfaction des premiers responsables des Enseignements secondaire et supérieur ainsi que des élèves de voir l’examen pour l’obtention du premier diplôme universitaire, session de 2011, être une réalité.
46 991, c’est le nombre exact de candidats inscrits à l’examen du baccalauréat 2011 et non 47 000 comme nous l’écrivions dans notre livraison d’hier mardi 12 juillet 2011.
C’est à Saaba, commune rurale de la province du Kadiogo, située à la sortie est de Ouagadougou, que les autorités des Enseignements secondaire et supérieur ont lancé solennellement le déroulement des épreuves de cet examen, session 2011. En effet, dès 7 h, Albert Ouédraogo et ses collaborateurs étaient au lycée Wend-Pouiré pour donner le top de départ de ce que le Professeur a appelé "un passage et non un piège". Au jury 104, série D, Albert Ouédraogo est passé dans trois salles et a félicité les candidats pour le déroulement effectif des évaluations et les a encouragés. Selon lui, il y a deux mois, personne n’était certain de la tenue du BAC 2011. Mais grâce à la volonté des uns et des autres, mais surtout à celle du bon Dieu, "les élèves sont aujourd’hui en salle de composition".
Aux élèves de terminale, le MESS a dit : "Vous êtes sur le point de quitter le secondaire pour le supérieur. Déjà, sur vos feuilles de composition, vous verrez marqué Université de Ouagadougou. Cela veut dire que vous allez à la conquête du premier parchemin universitaire, le passage obligé pour être des étudiants. C’est un passage, ce n’est pas un piège. Allez ! entrez dans le cercle des BAC+".
C’est au jury 103, séries A4 et A5, que la première enveloppe d’épreuve, celle de la philosophie, a été ouverte (Lire le sujet en encadré).
Les candidats de la série D, eux, ont commencé par l’épreuve de français (dissertation, résumé-discussion, commentaire composé). Pour les séries techniques, c’est l’étude de cas qui a ouvert la réflexion.
Le centre de Koudougou, précisément le jury 21, série G2, abrite le candidat au BAC 2011 du Burkina le plus âgé. Il s’appelle Hassane Ouédraogo et est né le 7 août 1954 à Ouahigouya.
Abdourahamane Yaro, lui, né le 25 octobre 1995 à Niamey, est le plus jeune cette année à aller à l’assaut du bachot burkinabè au jury 23 du centre de Ouagadougou.
M. Arnaud Ouédraogo
L’Observateur Paalga

lundi 11 juillet 2011

Amicalement!!!


Je souhaite bonne chance et bon courage à tous ceux et toutes celles qui passent l'examen du Baccalauréat demain!!!
Que DIEU Tout Puissant vous guide et vous aide tout au long de ces épreuves!!!

mercredi 6 juillet 2011

ETUDIANTS DU 2IE: "Rendez-nous nos diplômes"

Monsieur, Nous sommes des étudiants en fin de cycle depuis décembre 2010, donc bientôt près de six mois, de votre prestigieuse école. Par la présente, nous voudrions attirer votre attention sur la lenteur que nous observons dans le processus de délivrance de nos attestations ou diplômes. En effet, les soutenances s’étant déroulées, pour la plupart en décembre, nous sommes toujours sans document qui atteste ces nouvelles connaissances acquises. Ce retard est une situation qui nous est défavorable, car depuis janvier, des opportunités se présentent à nous, mais faute de document, nous ne pouvons pas postuler. Après plusieurs échanges électroniques avec les superviseurs sans suite, nous trouvons insupportable une attente de six mois (une année scolaire) pour délivrer une attestation. Nous ignorons les contraintes qui y sont liées, mais nous estimons que six mois est un délai insupportable pour la reconnaissance des acquis académiques. Nous venons donc à vous, et comme vous aimez chaque fois le dire, si cela est vrai que la plupart de vos étudiants ont du travail trois mois après leur formation, cela nous fera bientôt six mois sans le document devant nous permettre d’aller prétendre à un emploi, jugez-en, monsieur le Directeur .Nous avons fait un investissement et il doit être rentable le plus vite possible et, de notre point de vue, il est injustifiable que plus de cinq mois après la fin d’une formation un étudiant soit toujours sans document, même pas une attestation. Cette situation suscite en nous beaucoup d’interrogations. Tout en espérant que vous ferez diligenter la délivrance de nos attestations ou diplômes, veuillez agréer monsieur le Directeur, l’expression de nos sentiments distingués.

 Un groupe d’étudiants 2IE en fin de formation

                                                                                                       Source : Le Pays

FLASH BACK SUR NOS MANIFESTATIONS ( ANEB)!!!