mardi 11 décembre 2012

Vous avez une bonne connexion internet alors : Etudier à Harvard gratuitement depuis chez soi, c’est possible



Harvard, Princeton, Berkeley, l’université de Londres… Depuis plusieurs mois, certaines des meilleures universités au monde proposent de suivre en ligne et gratuitement quelques-uns de leurs cours. Elles ne délivrent pas encore de diplôme, mais elles risquent de transformer le fonctionnement de l’enseignement supérieur.

« Dans le couloir du campus », le premier roman de Faustin Kéoua Leturmy


Quel intellectuel  africain, burkinabè ne trouverait pas des traces de sa propre existence lorsque l’on  évoque le campus? Qui est-ce qui pourrait ne pas se souvenir des périodes de galère traversées au cours de ses études universitaires ? Cela, Faustin Kéoua Leturmy en parle Dans le couloir du campus.

Incroyable Fait Dviers : Une élève de 3ème de La Toden accouche et jette son enfant dans un WC



C’est avec indignation et incompréhension que les habitants de La Toden, commune rurale de la province du Passoré ont appris la nouvelle : une élève de 3ème du Lycée Privé Les Visionnaires a jeté son nouveau né dans un WC. Tout aurait commencé le jeudi 6 décembre vers la fin des classes, 17 heures. Enceinte depuis quelques mois, mademoiselle sentait que le « travail » voulait commencer.

jeudi 1 novembre 2012

Troubles en milieu scolaire et estudiantin : Le Ministre met en garde !!!




Le Ministre des Enseignements seondaire et supérieur informe l’ensemble des acteurs et partenaires de l’éducation qu’une organisation dénommée Coordination des élèves et étudiants burkinabè appelle les élèves et étudiants à observer une grève de 48 heures les 2 et 3 novembre 2012.
Le ministre invite les élèves et étudiants à se démarquer totalement des mots d’ordre de cette association inconnue qui n’a d’autres ambitions que de prendre en otage leur avenir scolaire et académique.



Télécharger le Communiqué du Ministre

La Banque mondiale soutient 2iE au Burkina : Quelle conséquence pour le nombre des boursiers et le développement de la région ?




Le conseil de la Banque mondiale a approuvé une subvention de 10 millions de dollars dans la perspective d’améliorer les locaux de formation existants et de pouvoir accroître l’offre de formation et de recherche de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) au Burkina Faso.

mercredi 31 octobre 2012

On murmure : Finis les retraits de points pour les élèves du secondaire


Kantigui a pu se procurer une note du Ministère des Enseignements secondaire et supérieure (MESS) stipulant que les notes-sanctions et les retraits de points infligés aux élèves pour indiscipline dans les établissements secondaires sont désormais proscrits. Autrement dit, plus de moins, par exemple, pour un élève, si celui-ci est absent ou turbulent. Kantigui a pu constater que certains enseignants et surveillants ne savent plus à quel saint se vouer, car n’ayant pratiquement plus un moyen de pression sur les élèves indisciplinés. Kantigui a appris que certains élèves se sont même procurés cette note, narguant déjà leurs éducateurs.

Un besoin de 1 910 milliards de FCFA pour normaliser les universités du Burkina Faso :Autant le dire ça n'arrivera jamais !!!



Deux rapports d’études commanditées par le gouvernement du Burkina Faso sur l’enseignement ont été remis au Premier ministre Luc Adolphe Tiao, ce mardi 30 octobre 2012, à Ouagadougou. Les experts de l’éducation nationale se sont ainsi succédés à la primature pour remettre leurs rapports. L’un est relatif à l’enseignement supérieur et l’autre, à l’éducation de base. Des études qui ont en commun de faire l’état des lieux des enseignements au Burkina, de proposer des pistes pour normaliser et consolider les acquis pour un enseignement pertinent et de qualité dans notre pays.

jeudi 18 octobre 2012

Koudougou, la ville qui peut faire exploser le Burkina Faso (Partie 2)


Plus d'un an après les émeutes qui ont suivi la mort du lycéen Justin Zongo, la jeunesse de Koudougou (100 km à l'ouest de Ouagadougou) affiche toujours un fatalisme nourri par le chômage et l'indifférence du pouvoir. Reportage.(suite)


Parce qu'elle est en première ligne à chaque fort événement de l'histoire contemporaine du pays, qu'elle est réputée pour ses mouvements de protestation parfois violents, Koudougou a gagné ce surnom de «La Rebelle».
Depuis 2011, certains l'appellent aussi la «Benghazi du Burkina», en référence à la ville libyenne, fief des rebelles anti-kadhafistes. La «Benghazi»?

Koudougou, la ville qui peut faire exploser le Burkina Faso (Partie 1)


Plus d'un an après les émeutes qui ont suivi la mort du lycéen Justin Zongo, la jeunesse de Koudougou (100 km à l'ouest de Ouagadougou) affiche toujours un fatalisme nourri par le chômage et l'indifférence du pouvoir. Reportage (SlateAfrique)

mardi 9 octobre 2012

Situation à l’Université de Koudougou: l’UGEB appelle à une grève de 24h




Dans la situation qui prévaut à l’Université de Koudougou, l’Union Générale des Étudiants du Burkina (UGEB) après l'ANEB réagit au verdict du conseil de discipline qui a concerné 16 étudiants dont 14 ont été exclus, soit temporairement, soit définitivement. 
Dans une déclaration sur cette situation à l’Université de Koudougou, le comité exécutif de l’UGEB appelle l’ensemble des étudiants burkinabè « à se solidariser avec la lutte de [leurs] camarades camarades de Koudougou » et exige l’annulation des sanctions infligées à leurs camarades. Par ailleurs, « il appelle l’ensemble de ses sections à organiser des Assemblées générales d’explication et à observer un mot de grève de 24h le jeudi 11 octobre prochain ».

Exclusion d’étudiants Koudougoulais des universités : Actions contre les actes de violence des étudiants !!!


La nouvelle est tombée raide comme un couperet le 3 octobre 2012. L’administration de l’université de Koudougou a pris, à l’issue d’un conseil de discipline tenu la veille, de lourdes sanctions, dont 6 exclusions définitives de l’enseignement supérieur privé et public du Burkina Faso, contre des militants de l’Association nationale des Etudiants du Burkina (ANEB). Ces mesures, particulièrement sévères, ont été prises suite, entre autres, à des actes de violences (séquestration d’un enseignant et agression d’étudiants) perpétrés par des membres de l’ANEB-Koudougou. Maintenant que va-t-il se passer ?

lundi 1 octobre 2012

Des étudiants apprécient les revendications de l’ANEB : Situation des étudiants de Ouaga !




A entendre certains, tous les étudiants manifestaient le désir de finir les cours avant d’aller en vacances. L’ANEB(l'Association N. des Etudiants Burkinabés) aurait agi donc sans tenir compte de l’avis général. « Ils n’ont pas tenu compte de la masse, car disent-ils, ce n’est pas la masse qui fait la lutte » a déploré Daniel Bazié, étudiant en 3e année de SEG(Sciences Economiques et Gestion). Pour lui, les causes étaient nobles mais la lutte n’a pas été suivie dans la mesure où ¼ des étudiants de l’UFR ne sont pas sortis. Dans ces conditions, ils ont montré à l’administration qu’ils étaient faibles par derrière « Selon le nouveau calendrier, 90% des cours étaient effectués. Il y a des promotions qui ont demandé alors qu’on leur permette de finir leurs programmes avant d’aller en vacances » précise Sayouba Savadogo, LM3. Pour ces étudiants, la stratégie de lutte de l’ANEB n’est pas la bonne bien que la cause soit noble. D’où le fait que certains se sont résignés par la suite. « Au départ, j’étais pour l’ANEB. Parce que le chevauchement des sessions est contraire aux textes, la question des congés contraire également aux textes, les dix (10) jours pour composer les sessions » a dit Delphine, étudiante en Histoire. Et d’ajouter la cause c’est : « le manque de matériels, la disponibilité des enseignants ou des salles » Elle regrette tout de même la poursuite de la lutte d’où son désaccord avec l’ANEB. Dans ce climat, notons que certains étudiants préfèrent ne pas prendre position. C’est le cas d’une étudiante en 2e année géographie qui a préféré garder l’anonymat. Mais elle fait comprendre tout de même que « L’ANEB protège les intérêts des étudiants. Certes, il y a le retard, mais il faut un certain délais pour que le cerveau se repose : 10 jours pour préparer la session, c’est peu » On parle également des enseignants qui bloquent les copies tant qu’ils ne sont pas payés. De fait, on finit en novembre, les résultats tombent en janvier. Ils programment la 2e session en mi-février pour délibérer en mars. Résultat, la rentrée 2011-2012 s’est effectuée en avril. « Alors qu’ils payent les arriérés » a martelé cette étudiante. Mais en attendant, la 1re année de Lettre Modernes affiche zéro (0) admis à la session du 1er semestre composée le 10 août 2012 pour cause de boycott. Certains étudiants écopent d’un zéro (0) pour avoir boycotté un devoir le 10 septembre dernier. Ces mesures seraient conformes au texte du 9 décembre 2008 qui stipule que : « Toute activité boycottée pour fait de grève est considérée comme faite »

Conditions de vie des étudiants

Depuis le 31 août, les restaurants universitaires sont fermés. Le 5 septembre c’était le tour des cités. Une seule cité appelée Cité vacances fonctionne actuellement. Certains devant poursuivre les cours à l’UFR/LSH ou ceux qui préparent leur session en SEG sont obligés de migrer vers cette cité. « D’autres ont ramassé leurs affaires venir dans cette citée la nuit (celle du lundi 17 septembre 2012) » confie Bibata Sawadogo, étudiante en 3e année. « Entre 5 et 7 étudiantes sont arrivées ici (dans la villa qu’elle habite) hier et occupent les deux chambres qui restaient ». Dans ces conditions où les restaurants sont fermés la restauration est devenue un problème pour les étudiants. « On est obligé d’aller à la rue maintenant pour manger » souligne Bibata. Opportunités d’affaires pour les vendeuses de repas qui auraient augmenté les prix. « Avant on achetait à manger chez une femme à 200f le plat. Subitement aujourd’hui (date du mardi 18 septembre), c’est 250f » se plaint Jérémie Coulibaly, étudiant en 1re année de SEG. Jérémie à ses parents à Banfora. Il estime difficile pour lui de rentrer pour revenir en octobre. Il est donc allé à la cité vacances à 1000f le mois où il prépare la session du 2e semestre. Une situation difficile surtout sans le Foner. Sayouba Savadogo va encore plus loin. « La situation est difficile dans une période de crise alimentaire. Beaucoup d’étudiants ont leurs parents qui sont au village. Du fait de la crise, ils n’arrivent pas à leur venir en aide. Ajouté au manque du Foner, la situation est très critique » a déploré cet étudiant en 3e année de Lettres Modernes. Dans ces conditions de vie et d’études, certains étudiants ont préféré faire de la main-d’œuvre. Karim Tondé et Joseph B. Bado, tous étudiants en 1re année de Géographie, sont de ces étudiants. Non loin de l’Université, il y a un chantier en construction. Ils y vont et gagnent 1500f /jour chacun. Ils ramassent la terre et creusent des trous à 1500f le mètre cube (m3) pour une profondeur de 2m. « Certains étudiants laissent les cours pour venir chercher l’argent de poche » fait savoir Bado. « Au regard de la situation, d’autres viennent me demander quelque chose et par solidarité je leur en donne si je le peux » a-t-il ajouté.

Basidou KINDA
Evenement

mercredi 26 septembre 2012

Diplôme d’études approfondies en mathématiques : Le professeur minstre Moussa Ouattara est-il toujours dans les amphithéâtres???

Les étudiants en classe de diplôme d’études approfondies en mathématiques (DEA) de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) s’apprêtaient à manifester leur mécontentement la semaine dernière. Ils se plaignent du fait que le seul professeur titulaire en algèbre Moussa Ouattara, actuellement ministre des Enseignements supérieurs ne leur dispense plus les cours comme il faut. Pourtant selon le ministre lui-même, il n’en est rien.

jeudi 20 septembre 2012

Quand le chômage sévit au Faso !!!





Environ 51% des jeunes de 15 à 29 ans sont sans emploi au Burkina Faso. 45% des demandeurs d’emploi ont un niveau secondaire et 20% un niveau supérieur. Ces chiffres de l’observatoire national pour l’emploi et la formation professionnelle (ONEF) donnent l’impression que les écoles ‘’créent’’ des sans-emplois à la charge de la société. Diplômés d’un système éducatif fondé sur le ‘’boilo’’ (l’apprentissage par le par-cœur), beaucoup de jeunes ont du mal à intégrer la vie professionnelle. Le chômage devient de facto, un passage obligatoire. Si l’auto-emploi peut être la panacée, il reste que son financement est un problème. D’où l’engouement pour la fonction publique.

mercredi 19 septembre 2012

Professeurs agressés ... Manifestons Utile !!!




Des étudiants de l’Université de Koudougou auraient porté atteinte à l’intégrité physique d’un de leurs enseignements. Voici un email du Dr François SAWADOGO, Directeur UFR/LSH de l’Université de Koudougou à propos de cet évènement : " Bonjour Chers collègues Enseignants ! Je porte à votre connaissance une situation inadmissible vécue par notre collègue Mahamadou OUBDA, enseignant d’Histoire et chef de département d’histoire. Il a été dans l’exercice de ses activités administratives et pédagogiques violenté par des éléments de l’ANEB. L’intéressé a été bousculé et transporté de force du 2ème étage au rez-de-chaussée. Il n’a pas de séquelles physiques, mais est très atteint moralement. Ceci alors que notre collègue se prêtait à leur donner des éléments d’information en rapport avec la crise qui prévaut à l’UFR/SH. Face à cette violation des libertés humaines, et au non respect du corps enseignant par des étudiants, je tenais à vous porter l’information. Cordialement " !
Les universités publiques du Burkina Faso ont de sérieux problèmes de survie. Le malheureux exemple est bien entendu l’Université de Ouagadougou. Le chef du gouvernement Luc Adolphe TIAO avait mis en place un collège des têtes pensantes pour réfléchir à des solutions définitives. Ce collège avait un mois pour rendre ses travaux. On espère qu’il a pu trouver les remèdes ; peut-être d’ici là, on aura les résultats des travaux. En tout cas, notre voisine la Côte d’Ivoire a mis les moyens pour réveiller ses universités : une centaine de milliards de FCFA.

Bendré.

dimanche 9 septembre 2012

Problème de caution et prix des chambres au 2iE: le coup de gueule d’un étudiant




De plus en plus la société IMODEV en charge de la gestion des chambres ne fait qu’augmenter le prix des chambres. Les étudiants pour comprendre pourquoi ont lieu ces augmentations exigent des explications mais rien de cela est fait ! Tout porte à croire que la société IMODEV augmente par simple gourmandise le prix des chambres.
Le 2iE ( ndlr: Institut Internationale de l’Eau et de l’Environnement ), comme mentionnée sur le site http://www.2ie-edu.org/,  est une association internationale d’intérêt public, sans but lucratif. Afin de faciliter l’accès aux classes moyennes et aux populations défavorisées à une éducation de haut niveau. Regardez la différence des prix des chambres l’an passé comparé a cette année!une augmentation de plus de 100 mille francs est ce raisonnable? En plus pour toucher la caution il faut se balader dans les services du 2iE pour faire signer un papier.

Professeur Karfa Traoré : portrait d’une perte pour le monde universitaire




Spécialiste en matériaux céramiques et traitement des surfaces en chimie, le Pr Karfa Traoré, directeur élu de l’Unité de Formation et de Recherche en Sciences Exactes et appliquées (UFR/SEA) de novembre 2006 à juillet 2012 n’est plus de ce monde. Il a tiré sa révérence le lundi 27 août 2012 laissant famille, amis et collaborateurs seuls. Portrait d’un homme qui a laissé ses marques aussi dans le monde universitaire que politique et syndicaliste. 
Le 27août, le monde universitaire était en pleurs. Après les Professeurs Coulibali, Guingané et Sanou, la mort a eu raison du Pr. Karfa Traoré. Le vide qui demeure suite au décès du chimiste ne saurait se combler tant la valeur de chaque être est intrinsèque.

dimanche 26 août 2012

Contrefaçon au Campus (Ouagadougou) : Des tickets du Restaurant Universitaire d’une valeur de plus de 3 millions saisis !!!

Un important de lot de tickets de restaurants universitaires a été saisi par la Brigade anti-criminalité (BAC) qui a présenté à la presse, ce samedi, les délinquants et les produits de leurs actes de contrefaçon. Parmi eux, un agent contrôleur de tickets au Centre National des Oeuvres Universitaires, cerveau de la bande de cette contrefaçon qui gangrène le système de production et de distribution des tickets de restaurant universitaire.

Ces derniers temps, la contrefaçon se révèle un délit florissant. La récente action concluante dans la lutte contre ce phénomène est à l’actif de la Brigade anti-criminalité qui a démantelé, la nuit du 23 au 24, une bande active dans l’impression et l’écoulement des tickets de restauration universitaire (RU).

PORTRAIT : Soumaïla Ismaël Traoré, Président de l’Association des étudiants handicapés .


Il n’a ni mains, ni pieds. Son handicap ne l’a pourtant pas empêché de faire des études. A force de courage et d’abnégation, il est aujourd’hui à l’université. Il préside également  l’Association des élèves et étudiants handicapés depuis 2009. Soumaïla Ismaël Traoré, un exemple de courage et de refus de la fatalité…


A deux ans, le train passe sur lui à Maro (localité située à une centaine de kilomètre de Bobo Dioulasso, la 2è ville du Burkina). Il survit miraculeusement. Mais de cet accident, ses membres supérieurs et inférieurs seront arrachés. Sous nos cieux, le destin de Soumaïla Ismaël Traoré aurait été tout tracé. Eternel assisté qui vivrait de l’aumône des âmes sensibles. Armé de sébile et arpentant les carrefours de nos villes. Mais chaque homme est responsable de l’orientation à donner à sa vie. Ismaël a forcé le destin, déjoué les pronostics les plus fatalistes et construit sa propre vision de la vie : le combat, la détermination.
 Le sourire facile, sans complexe, courtois, toujours avec un brin d’humour, Ismaël a décidé de ne pas être une charge pour la société mais d’en être une valeur ajoutée. Il a su surmonter son handicap et vit comme tout le monde. Il manie bien son téléphone portable, son ordinateur, sa brosse à dent… il jouait même au ballon quand il était plus jeune.

samedi 28 juillet 2012

Résultats du BEPC 2012 par région : Vérités et Véritable classement !




Le vendredi 29 Juin 2012 dans le site Lefaso.net, section info, rubrique société, le Directeur Général de l’Office Central des Examens et Concours du Secondaire a publié le classement des 13 régions du Burkina Faso en fonction de leur taux de succès provisoires au BEPC.

samedi 21 juillet 2012

Et la première du Burkina au BEPC 2012 est ...




Elève au Collège de jeunes filles de Loumbila, elle a obtenu le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session de 2012 avec une moyenne impressionnante de 18,29/20. Un record qui sera difficile à battre. Elle, c’est Ida Susanne Zizien. Accompagnée de ses parents, elle a été reçue par le ministre des enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara le 20 juillet 2012. Après l’avoir chaleureusement félicitée, le ministre lui a remis un ordinateur portable en guise d’encouragement.

La Connexion Internet Wifi dans cités universitaires de Ouagadougou : Requête des étudiants .




Après les universités publiques du Burkina (UPB, UO, Ouaga II), le ministre des enseignements secondaire et supérieur était au Centre national des œuvres universitaires (CENOU) le 19 juillet 2012 pour s’imprégner des réalités de l’institution en charge des questions sociales du monde universitaire. Echanges avec le personnel du CENOU, avec les délégués des étudiants des différentes cités universitaires, visite de la cité universitaire de Kossodo, déjeuner au « RU » (Restaurant universitaire) avec les étudiants ont constitué le menu du programme du Pr Moussa Ouattara. Au titre des doléances, toutes les cités universitaires ont souhaité disposer d’une connexion Internet WIFI afin de faciliter les travaux de recherche des étudiants, mais aussi pour être dans l’ère du temps.
Les représentants des résidents des différentes cités universitaires ont pu exposer au ministre des enseignements secondaire et supérieur l’ensemble de leurs doléances. Ce sont entre autres : des problèmes de transport, d’insalubrité, de restauration, de manque d’eau, de plomberie pour la plupart des bâtiments, y compris celui du bâtiment C de la cité Kossodo qui a été réceptionné en avril 2012. De plus en plus, avec l’évolution technologique, beaucoup d’étudiants disposent d’ordinateurs portables.

lundi 16 juillet 2012

Concours directs 2012 de la Fonction publique au Burkina : du 1er au 12 Septembre.



Les candidats aux concours directs de la Fonction publique burkinabè se demandent si l’administration des épreuves écrites aura lieu en juillet comme d’habitude .La réponse est non car, en raison de l’enrôlement biométrique des électeurs qui mobilise non seulement certains agents qui seront impliqués dans l’organisation des concours mais aussi des candidats qui se sont mobilisés pour assurer cet enrôlement , il a été décidé de reculer le calendrier des concours directs pour la période du 1er au 12 Septembre 2012 .
Alors , les candidats peuvent organiser leurs vacances en fonction de ce calendrier et être prêts pour tenter leurs chances à cette compétition pour les postes convoités de la Fonction publique , synonymes de garantie pour une carrière professionnelle par rapport au secteur privé qui recrute autant qu’il licencie selon les humeurs et la conjoncture économique .
Agence Labor Tribune

Résultats contestés du bac F3 : Ces élèves qui veulent un BAC gratuit !




« Nous ne partirons pas d’ici sans notre bac. S’ils ont fait des erreurs, qu’ils les assument. Nous, nous voulons notre bac. » Voici résumé par un quotidien de la place le sentiment contestataire de certains candidats du bac F3 des jurys 73, 74, 75 et 76 du centre du lycée national Sangoulé Lamizana.
Un sentiment de frustration compréhensible quand on connaît les péripéties qui ont marqué la publication des résultats du second tour du baccalauréat session 2012 dans lesdits jurys.

Des sentiments compréhensibles dans la forme mais inacceptables dans le fond parce que ces candidats malheureux manifestaient pour demander aux autorités du ministère des Enseignements secondaire et supérieur d’avaliser des résultats entachés d’erreurs.

Cette volonté des candidats d’être « admis de force » à un examen auquel ils auraient échoué est d’autan plus irrecevable que les résultats d’examen du baccalauréat tout comme ceux des autres examens scolaires et universitaires sont toujours publiés avec la mention « sous réserve d’un contrôle approfondi ».
Ce n’est pas pour une clause de style littéraire que ce bout de phrase est ajouté en début de proclamation des résultats des délibérations des différents jurys.

vendredi 13 juillet 2012

Rêvons certes, mais rêvons logique.





Décidément, la logique est la chose la moins partagée au Faso au point qu’on ne sait plus quoi est prioritaire sur quoi. Au cours du point de presse du gouvernement, on a appris que le ministère de l’Education nationale veut introduire les tablettes électroniques dans les salles de classes pour remplacer les livres. Il faut noter que ces livres d’ailleurs pleins de fautes et d’erreurs arrivent en retard à leurs destinataires pendant l’année scolaire. Sans oublier le déclin lamentable du niveau des élèves. Qui peut le plus peut le moins dit-on. Avant de parler de technologies dans l’éducation, il faudrait au préalable relever le niveau des élèves, les conditions de vie et de formation des enseignants. On aurait compris cette innovation introduite d’abord dans l’enseignement secondaire et après dans l’éducation nationale en tenant compte des difficultés rencontrées avec les collégiens et lycéens pour mieux adapter cette technologie aux classes inférieures. L’introduction des tablettes risque de créer plus de problème qu’elle ne résout avec la situation actuelle de l’éducation au Faso. On nous avait fait rêver que l’éducation est gratuite au Faso et les livres offerts gratuitement. Où en est-on ? Rêvons certes, mais rêvons logique.

lundi 9 juillet 2012









Ce samedi 7 juillet 2012, des candidats au baccalauréat série F3 (électrotechnique) ont bloqué le passage aux usagers de l’avenue Charles de Gaulle à Ouagadougou. Les manifestants protestaient contre l’annulation des résultats du second tour de l’examen, alors que dans un premier temps, ils avaient été déclarés admis. Ils ont été dispersés par la Compagnie républicaine de Sécurité (CRS). Un vrai feuilleton à rebondissements.
Vendredi 6 juillet 2012. Aux environs de 20 heures, une foule de candidats au bac série F3 bloque l’entrée principale de l’Office du baccalauréat. Pendant que les uns scandent dans la nuit « on veut notre bac », les autres, pendus à leurs téléphones, invitent leurs camarades à venir leur prêter main forte. « A 12 heures ce vendredi, résume Mohamed Soura, l’un des candidats, ils (les membres de son jury, Ndlr) ont proclamé les résultats et affiché la liste des admis.

Fondation 2iE : 371 diplomés prêts sur le marché de l’emploi


                   

371 étudiants de la promotion 2012 de la fondation 2iE ont reçu leurs parchemins le samedi 07 juillet 2012 au Palais des sports de Ouaga 2000. Riche en couleurs, la cérémonie était co-présidée par le ministre burkinabè de l’économie et des finances et celui camerounais de l’agriculture et du développement durable. Amis, parents et connaissances des récipiendaires ont très tôt pris d’assaut le palais des sports pour être des témoins privilégiés de ce moment solennel fort émouvant pour les lauréats.
Etablissement bilingue de formation et de recherche, l’institut de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) a pour vocation de former des ressources humaines compétentes, innovantes et entreprenantes dans les domaines de l’eau, de l’environnement, de l’énergie, du génie civil et des mines.

Université de Ougadougou : Deux profs se trimballent en justice




Deux enseignants de l’Université de Ouagadougou non contents de s’être expliqués dans une démonstration musculaire, se sont convoqués devant le juge. Le Pr A. Y. comparaissait devant le juge pour répondre des coups et blessures volontairement portés sur la personne du Pr G.Z. Le premier est enseignant chercheur à l’UFR/Sciences exactes et appliquées de l’Université de Ouagadougou et le second est le Directeur de l’UFR/Sciences de la vie et de la terre de la même université. 

Forum des jeunes chercheurs: bientôt un répertoire en ligne



La recherche menée dans les centres ou dans les universités est à un niveau dérisoire du fait de l’effritement du tissu scientifique et technique. A la lumière de sa vision, « reconquérir sa place de centre d’excellence africain en matière de recherche socio économique et de gestion », le Centre d’études, de documentation et de recherche économiques et sociales (CEDRES) en partenariat avec le Centre de recherche  pour le développement international (CRDI), met en oeuvre un projet de recherche-action portant sur la situation des jeunes chercheurs dans les institutions africaines de recherche.

dimanche 8 juillet 2012

Bientôt les périples de dossiers de bourses ; un coup d'oeil sur LA GESTION DES BOURSES AU BURKINA...





Il se dit que pour avoir une bourse à l’étranger, il faut avoir "les bras longs". Il se dit aussi que pour un étudiant, le talent et la compétence ne suffisent plus ; il faut avoir le talent de la chance, selon le mot de Hector Berlioz. En fait, dans l’imaginaire populaire, il y a certes des conditions précises (notes, âge, etc.) pour décrocher une bourse au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en France ou au Canada mais, ceux qui sont chargés de les attribuer n’en ont cure. Voilà ce que de nombreux Burkinabè pensent de l’attribution des bourses extérieures.

Pour les Nouveaux Bacheliers Interview de Vincent Tiendrébéogo, Directeur général du CIOSPB : Voici les critères objectifs d’attribution des bourses


Le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle, et des Bourses (CIOSPB), direction générale rattachée au ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) assure de nombreuses missions parmi lesquelles, le placement des étudiants boursiers au Burkina Faso et à l’étranger. Sur cette mission, de nombreux jugements sont faits sur l’octroi des bourses. Au cours de cet entretien, son directeur général, Vincent Tiendrébéogo, a donné des réponses à des préoccupations.
Le Progrès (L.P) : Monsieur le Directeur général, présentez-nous brièvement le CIOSPB et dites-nous ce que vous y menez comme activités.
Vincent Tiendrébéogo (V.T) : Je voudrais avant tout propos saluer votre démarche fort remarquable qui permet non seulement de rendre notre Centre plus visible mais aussi et surtout d’apporter des éclaircissements à notre public sur ce que nous faisons au CIOSPB. Le Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle et, des Bourses a comme missions principales, l’information et l’orientation des élèves et des étudiants en matière de filières de formation et d’offre d’emplois, l’instruction des dossiers de demandes de bourses et d’aides financières, le placement des étudiants boursiers au Burkina Faso et à l’étranger, le paiement des subventions scolaires versées par l’Etat. Erigé en direction générale en novembre 2007, le CIOSPB est constitué de deux directions spécifiques, la Direction de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle (DIOSP), la Direction des bourses et des aides financières (DBAF), d’une Régie d’avances bourses (RAB) et d’un Service administratif, financier et comptable. La DIOSP mène un certain nombre d’activités dont la finalité est de parvenir à une meilleure connaissance par le public cible des caractéristiques et des enjeux de l’éducation et de l’emploi, à une meilleure connaissance des cursus de formation, à une meilleure adaptation des choix d’études et de professions au niveau des apprenants et des diplômés, à la réduction de la déperdition scolaire, à la diffusion des techniques de recherche d’emploi, à l’élaboration et la diffusion des supports d’information.
La DBAF est chargée entre autres de la préparation technique des dossiers de demandes de bourses et d’aides financières en vue de la tenue des sessions de la Commission nationale des bourses d’études et de stages (CNBES). Elle veille également au suivi et au placement des boursiers inscrits au Burkina Faso et à l’étranger, ainsi qu’à l’exploitation des bourses étrangères mises à la disposition du Burkina Faso. La Régie d’avances bourses est chargée de la gestion administrative et financière des boursiers scolarisés au Burkina Faso et à l’étranger. Pour ce faire, elle élabore et exécute le budget annuel des bourses et des allocations scolaires, établit les états de paiement, assure la bancarisation des bourses et traite toutes les demandes des boursiers relatives aux allocations scolaires telles que les frais médicaux, les frais de matériel, les demandes de titres de transport, les frais de scolarité, les frais de diplôme. Enfin, le Service administratif, financier et comptable assure les opérations administratives, financières et comptables, ainsi que la gestion du matériel mis à la disposition du CIOSPB.

dimanche 27 mai 2012

Voilà comment sont traitées les bourses au pays de l'homme intègre :AFFAIRE ARIEL .




Depuis un certain moment, la presse a fait écho de "vol d’une bourse américaine de Ariel, le meilleur lauréat du BEPC 2011 ". Nous vous proposons de lire ou de relire la correspondance du ministère .

N°2012-000648/MESS/SG du 27 mars 2012 signée du secrétaire général Luc Yé et libellée comme suit :« Monsieur, Le service des examens et concours de la direction régionale du ministère des enseignements secondaire et supérieur du centre qui a procédé au recensement desdits lauréats a malencontreusement commis une erreur dans le relevé de la date de naissance de Zida Romain Ariel. En effet, au lieu de 1997, date portée sur son acte de naissance, l’on a relevé par précipitation 1994. Cette situation a disqualifié votre enfant qui aurait pu prendre part et réussir au test pour l’obtention de l’une des deux bourses d’études octroyées chaque année depuis 2008 par l’International School of Ouagadougou (ISO) aux dix meilleurs lauréats du BEPC de la session.

mardi 22 mai 2012

BOURSES DE TAIWAN 2012




Au titre de l’année académique 2012-2013, le gouvernement de la République de Chine (Taiwan) accordera des bourses d’études aux étudiants burkinabè, désireux de poursuivre leurs études dans les universités taiwanaises en vue de la préparation d’un Bachelor, Master ou PhD.
PUBLIC CONCERNE :
Cette bourse est destinée aux étudiants titulaires :

- d’un baccalauréat, en vue de la préparation d’un diplôme universitaire de niveau « Bachelor »,
- d’un diplôme universitaire « Bachelor » ou Bac+4, souhaitant préparer un « Master »,
- d’un diplôme « Master » ou Bac+5, souhaitant préparer un « PhD ».

lundi 5 mars 2012

L’édition de livres scolaires : L’Afrique noire toujours à la traîne !!!




La conception et l’édition des livres  des programmes scolaires d’un grand nombre de pays d’Afrique noire française sont, dans l’imaginaire du commun des citoyens, une activité réalisée sur la terre de nos ancêtres. Pourtant, la réalité est toute autre.
Quelques jours après la triennale qui a réuni de nombreux spécialistes de l’enseignement à Ouagadougou, le gouvernement burkinabè lors du conseil des ministres, en sa séance ordinaire du 22 février 2012 a annoncé une grande commande de documents scolaires. Il s’agit d’une opération pour l’acquisition de « trois cent soixante deux mille six cent quatre vingt quatorze (362 694) manuels du second cycle de l’enseignement secondaire auprofit du ministère des Enseignements secondaires et supérieur avec l’éditeur HACHETTE LIVRE INTERNATIONAL pour un montant de un milliard sept cent trois millions cinq cent quatre vingt treize mille huit cent vingt deux (1 703 593 822 fCFA) hors taxes hors douanes avec un délai de livraison de cent vingt (120) jours. Le financement est assuré par l’Agence internationale de développement (IDA) et le Royaume des Pays-Bas. »

jeudi 1 mars 2012

2iE: Un MBA Management Eco innovation pour l’année 2012-2013



Pour l’année scolaire 2012-2013, l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de  l’Environnement- Burkina Faso (2IE)  en partenariat avec l’Université Paris Dauphine, lance un MBA(Master Buisness Administration)-Master en Administration des Affaires option  Management Eco innovation.
En proposant cette formation, l’Institut 2iE offre aux futurs diplômés un environnement exceptionnel (cadre physique et institutionnel) et une formation assurée par des enseignants de l’Université Paris Dauphine ayant une expérience internationale avérée provenant du Département Management et Organisation, particulièrement reconnu pour leurs travaux scientifiques dans le domaine du Management.

lundi 20 février 2012

Intégrer les TIC dans l'éducation : quel avenir pour le programme RETICE?



Du 12 au 17 février , Ouagadougou a reçu le plus important évènement de l’éducation en Afrique " Les Triennales sur l'Education 2012" organisée par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) en partenariat avec le gouvernement burkinabè. Un évènement qui a vu une convergence de chefs d’États, de ministres de l’éducation de tout le continent, des partenaires aux développements ainsi que des représentants de la société civile, des universitaires et chercheurs, autour de la problématique de l’éducation et de la formation pour le développement durable. Ils ont été environ 800 participants, décideurs, experts et acteurs, pour réfléchir, partager et apporter des réponses sur comment l’éducation peut contribuer au développement durable de l’Afrique. Ils ont été guidés par un thème central : « Promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique : comment édifier/concevoir une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation ? »
L’introduction des TIC dans le système éducatif est l’un des sujets omniprésents à cette Triennale 2012 de l’ADEA. Une innovation technologique majeure dans le domaine de l’éducation y a été présentée, à travers le programme Réseau Énergie, Technologie de l’Information et de la Communication en Education (RETICE), comme une solution pour booster cette intégration des TIC dans l’éducation.

vendredi 17 février 2012

Université polytechnique de Bobo-Dioulasso : Les étudiants dorment devant le CENOU pour protester contre leur délocalisation.

Depuis le lundi 13 février 2012, les étudiants de la cité universitaire de Nasso 2(quinzaine de kilomètres de Bobo ) dorment sous le hangar devant la représentation du CENOU à l’UPB, pour protester contre le projet de leur délocalisation dans les cités de Bobo-Dioulasso. La Ligue des consommateurs du Houet (LCB) s’est rendue sur les lieux le mercredi 15 février 2012 pour constater la réalité. 

dimanche 1 janvier 2012

Le handicap, pas facile quand on est étudiant!(Partie 2)

 
Awa Baguira en situation d'étude
L'arbre ne doit certainement pas cacher la forêt. Ces étudiants rencontrent des difficultés pour ce qui concerne les études. Si Amidou Ouédraogo se déplace avec une moto pour aller suivre ses cours à l'Université, ce n'est pas le cas de Timothée Ouédraogo encore moins d'Awa Baguira. En effet, Timothée, étudiant en 1re année de droit, a perdu l'usage des deux jambes. Il se sert alors de deux béquilles pour marcher. Il prend ses cours au SIAO. Il quitte la maison de très tôt pour espérer avoir de la place. "Pour un cours de 7h, il faut que je quitte la maison avant 6h. Car chez nous, le problème de place se pose et il faut se lever tôt. Je mets environ 45 à 50mn pour y arriver. Avec la mauvaise circulation, j'ai du mal à circuler avec mon vélo tri-cycles", raconte-t-il.

Le handicap, pas facile quand on est étudiant!(Partie 1)

 
 Thimothée Ouedraogo se sert de deux bequilles pour se deplacer

Guantanamo, ce n'est pas la prison américaine au Cuba. Il s'agit là d'un des noms attribués à l'Université de Ouagadougou par certains étudiants. Cela au regard des conditions difficiles d'études. Pire sont les conditions des étudiants en situation d'handicape. Nous leur avons rendu visite le jeudi 1er décembre dernier. Témoignages.
Sortie Est de l'Université d'Ouagadougou. Route du lycée technique de Ouagadougou (LTO), premier 6 mètres à droite se trouve une villa située à quelques mètres du marché de Zogona. Troisième porte après le salon campus coiffure, cette maison est la demeure d'un groupe d'étudiants spécifiques : des étudiants handicapés.