C’est avec indignation et incompréhension que les habitants de La Toden, commune rurale de la province du Passoré ont appris la nouvelle : une élève de 3ème du Lycée Privé Les Visionnaires a jeté son nouveau né dans un WC. Tout aurait commencé le jeudi 6 décembre vers la fin des classes, 17 heures. Enceinte depuis quelques mois, mademoiselle sentait que le « travail » voulait commencer.
Au lieu de courir vers le centre de santé afin d’accoucher dans de bonnes conditions, elle se rend dans les toilettes de son lycée, s’enferme et ressort après un long temps. Contrairement aux autres femmes, elle n’était pas animée de la joie de mettre au monde un bébé, elle n’avait rien à cirer avec la joie d’être maman, elle voulait seulement se « libérer » et refaire sa vie. C’est ainsi qu’une fois fini d’accoucher, elle passe l’innocent par le trou du WC et rentre tranquillement chez elle, certainement très content de voir le début d’une nouvelle vie. Elle passe toute la nuit à la maison sans remord et sans que personne ne se rende compte de ce qu’elle a fait. D’ailleurs, son père affirme n’avoir pas su que sa fille était enceinte. Le vendredi matin, sentant qu’elle ne se porte pas bien, elle se rend à l’infirmerie pour consultation. C’est là que l’infirmière après consultation et un certain nombre de questions se rend compte du forfait qu’elle vient de commettre. Celle-ci consciencieusement professionnelle et ayant à cœur la justice, alerte la gendarmerie. Très rapidement la gendarmerie fait une descende et interpelle la criminelle. Elle amène les forces de l’ordre et la population au lieu de son forfait. C’est à cet instant que l’on découvre l’inexplicable : un bébé au fond d’un WC entrain de crier. Aux alentours de 14 heures la gendarmerie et les bonnes volontés réussissent à sortir l’enfant du purgatoire dans lequel il est plongé depuis la veille. L’enfant toujours vivant aurait séjourné dans cet enfer du jeudi 06 décembre vers 20 heures au vendredi 07 à 14 heures. La fautive a par la suite été amenée à Yako auprès des instances judiciaires. A l’heure où nous traçons ces lignes, elle est entrain de méditer son sort dans une petite cellule.
Au-delà de l’acte criminel de la jeune fille, un certain nombre de questions se posent. Comment elle a pu porter une grossesse pendant neuf (09) mois sans que son père ne soit au courant ? Qui étaient ses complices dans cette affaire, depuis le début de la grossesse jusqu’à l’accouchement ? Pendant sa grossesse, a-t-elle fait des consultations prénatales ? Cette affaire qui n’est pas une première dans l’univers scolaire interpelle les parents et les responsables de l’éducation à plus de vigilance et de responsabilité dans l’éducation de leurs enfants.
Lefaso.net
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