Après deux jours de composition, le second tour du Baccalauréat, session de 2011, a connu son dénouement, le mercredi 27 juillet, avec la proclamation des résultats dans les différents centres. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. L’euphorie qui a régné pendant la proclamation des résultats du premier tour est encore au rendez-vous ce mercredi 27 juillet, jour de la proclamation des résultats du second tour. Au lycée Newton que nous avons visité ce matin, l’ambiance est un peu timide. L’angoisse se lit déjà sur le visage de quelques candidats qui ont effectué le déplacement. Ce sentiment les a plongés dans un mutisme total.
Nos tentatives de recueillir leurs sentiments, en ces instants solennels qui précèdent la proclamation des résultats, sont restées vaines. Tous attendent que le président du jury sorte de la salle de délibération et qu’il annonce le verdict, et advienne que pourra.
Autre cadre, même réalité. Au lycée Marien N’Gouabi où nous sommes arrivé aux environs de 10h, c’est une enceinte quasiment vide qui nous accueille. Les seuls signes de vie proviennent de candidats aux concours directs de la Fonction publique venus, qui pour consulter les listes des répartitions, qui pour s’exercer avec des camarades. Il a fallu attendre quelques minutes pour voir les candidats au Bac arriver au compte-gouttes à intervalle régulier.
A moto, à vélo ou encore à pied, ils sont facilement reconnaissables à la mine serrée qu’ils affichent. Les plus bavards, comme pour tordre le cou à l’anxiété qui les rongent, lancent des slogans du genre « le vin est tiré, il faut le boire ».Une façon bien à eux de se détendre et de recouvrer une certaine sérénité. Les mésaventures du premier tour sont également au menu des discussions, ainsi que les épreuves du 2nd tour qu’ils viennent de subir. Mais à l’approche de l’heure prévue pour la proclamation, l’atmosphère redevient lourde. Les causeries cèdent la place à des interrogations difficilement dissimulées.
On fait semblant de sommeiller. Certains préfèrent rebrousser chemin, tellement le suspens va grandissant. Les plus courageux se déportent devant les secrétariats des jurys et il faut bien plus que des rayons d’un soleil hivernal pour venir à bout de leur détermination. « Même si c’est à 23h, nous sommes là », laisse entendre une candidate. Cependant, l’adrénaline ne cesse de monter. On n’arrive plus à garder son sang froid, on croise et décroise les bras, on se ronge les ongles bref, on essaie de tenir le coup comme on peut. A 14h20mn, le président, Lamini Ouédraogo, des jurys 50 et 51, sort de la salle, une chemise cartonnée en main et prononce le traditionnel “candidats, approchez-vous “. Les manifestations de joie et de tristesse se succèdent donc au fur et à mesure que M. Ouédraogo porte à la connaissance de l’assistance les noms des admis. Pour ceux qui voient le sésame leur échapper définitivement, du moins pour cette année, la déception est immense ; impossible de leur arracher le moindre mot.
Du coté de ceux qui ont eu beaucoup plus de chance, c’est avec une voix tremblante empreinte d’émotion, qu’ils nous livrent leurs impressions. << J’avais vraiment perdu espoir, je me disais que tout était perdu pour moi ,mais j’ai pris le courage, je suis venu composer et Dieu a exaucé mes vœux. >>, nous confie Ousmane Maïga.
Dans l’ensemble la moisson a été bonne, à en croire certains présidents de jurys que nous avons rencontrés. A titre d’exemple, au lycée Newton, Dr Issa Abdou Moumoula affirme que dans les jurys 68 et 69 dont il assure la présidence, il y a eu 35 admis sur 49 pour le jury 68, soit un taux de succès de 71,42% et 29 admis pour 54 candidats, soit un taux de réussite de 53,70%. Pour ce dernier, même si l’on ignore pour l’instant, la moyenne nationale, ces résultats sont plutôt satisfaisants par rapport à ceux du tour précédent.
Autre cadre, même réalité. Au lycée Marien N’Gouabi où nous sommes arrivé aux environs de 10h, c’est une enceinte quasiment vide qui nous accueille. Les seuls signes de vie proviennent de candidats aux concours directs de la Fonction publique venus, qui pour consulter les listes des répartitions, qui pour s’exercer avec des camarades. Il a fallu attendre quelques minutes pour voir les candidats au Bac arriver au compte-gouttes à intervalle régulier.
A moto, à vélo ou encore à pied, ils sont facilement reconnaissables à la mine serrée qu’ils affichent. Les plus bavards, comme pour tordre le cou à l’anxiété qui les rongent, lancent des slogans du genre « le vin est tiré, il faut le boire ».Une façon bien à eux de se détendre et de recouvrer une certaine sérénité. Les mésaventures du premier tour sont également au menu des discussions, ainsi que les épreuves du 2nd tour qu’ils viennent de subir. Mais à l’approche de l’heure prévue pour la proclamation, l’atmosphère redevient lourde. Les causeries cèdent la place à des interrogations difficilement dissimulées.
On fait semblant de sommeiller. Certains préfèrent rebrousser chemin, tellement le suspens va grandissant. Les plus courageux se déportent devant les secrétariats des jurys et il faut bien plus que des rayons d’un soleil hivernal pour venir à bout de leur détermination. « Même si c’est à 23h, nous sommes là », laisse entendre une candidate. Cependant, l’adrénaline ne cesse de monter. On n’arrive plus à garder son sang froid, on croise et décroise les bras, on se ronge les ongles bref, on essaie de tenir le coup comme on peut. A 14h20mn, le président, Lamini Ouédraogo, des jurys 50 et 51, sort de la salle, une chemise cartonnée en main et prononce le traditionnel “candidats, approchez-vous “. Les manifestations de joie et de tristesse se succèdent donc au fur et à mesure que M. Ouédraogo porte à la connaissance de l’assistance les noms des admis. Pour ceux qui voient le sésame leur échapper définitivement, du moins pour cette année, la déception est immense ; impossible de leur arracher le moindre mot.
Du coté de ceux qui ont eu beaucoup plus de chance, c’est avec une voix tremblante empreinte d’émotion, qu’ils nous livrent leurs impressions. << J’avais vraiment perdu espoir, je me disais que tout était perdu pour moi ,mais j’ai pris le courage, je suis venu composer et Dieu a exaucé mes vœux. >>, nous confie Ousmane Maïga.
Dans l’ensemble la moisson a été bonne, à en croire certains présidents de jurys que nous avons rencontrés. A titre d’exemple, au lycée Newton, Dr Issa Abdou Moumoula affirme que dans les jurys 68 et 69 dont il assure la présidence, il y a eu 35 admis sur 49 pour le jury 68, soit un taux de succès de 71,42% et 29 admis pour 54 candidats, soit un taux de réussite de 53,70%. Pour ce dernier, même si l’on ignore pour l’instant, la moyenne nationale, ces résultats sont plutôt satisfaisants par rapport à ceux du tour précédent.