Des étudiants de l’Université de Koudougou auraient porté atteinte à l’intégrité physique d’un de leurs enseignements. Voici un email du Dr François SAWADOGO, Directeur UFR/LSH de l’Université de Koudougou à propos de cet évènement : " Bonjour Chers collègues Enseignants ! Je porte à votre connaissance une situation inadmissible vécue par notre collègue Mahamadou OUBDA, enseignant d’Histoire et chef de département d’histoire. Il a été dans l’exercice de ses activités administratives et pédagogiques violenté par des éléments de l’ANEB. L’intéressé a été bousculé et transporté de force du 2ème étage au rez-de-chaussée. Il n’a pas de séquelles physiques, mais est très atteint moralement. Ceci alors que notre collègue se prêtait à leur donner des éléments d’information en rapport avec la crise qui prévaut à l’UFR/SH. Face à cette violation des libertés humaines, et au non respect du corps enseignant par des étudiants, je tenais à vous porter l’information. Cordialement " !
Les universités publiques du Burkina Faso ont de sérieux problèmes de survie. Le malheureux exemple est bien entendu l’Université de Ouagadougou. Le chef du gouvernement Luc Adolphe TIAO avait mis en place un collège des têtes pensantes pour réfléchir à des solutions définitives. Ce collège avait un mois pour rendre ses travaux. On espère qu’il a pu trouver les remèdes ; peut-être d’ici là, on aura les résultats des travaux. En tout cas, notre voisine la Côte d’Ivoire a mis les moyens pour réveiller ses universités : une centaine de milliards de FCFA.
Bendré.
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