Ils sont au total une dizaine d’étudiants issus des universités de Ouaga I et Ouaga II à être formés en entrepreneuriat pour l’année académique 2012-2013. Ils ont reçu le 31 mai 2013 leur attestation de fin de formation au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara.
Le ministre Ouattara, le parrain Apollinaire Compaoré, président du conseil d’administration de Planor- Afrique , et le président de Ouaga I, Karifa Bayo, se sont félicités de cette sortie de promotion d’étudiants entrepreneurs car cela participe, disent-ils, de l’insertion socioprofessionnelle des diplômés des universités et de la lutte contre le chômage dans le pays.
En effet, le programme « Soutien à la formation en entrepreneuriat » dont ont bénéficié les éléments de la promotion vise à faire des diplômés des universités des porteurs d’entreprises capables de créer de la richesse et d’emplois. Ainsi, pendant six mois, ils ont reçu les enseignements suivants :
Initiation à la gestion, culture et vie de l’entreprise ;
Vision stratégique et marketing de l’entreprise ;
Environnement juridique de la création de l’entreprise ;
Mesure et gestion de la performance de l’entreprise (Construire le Business plan)
Développement personnel.
Initiation à la gestion, culture et vie de l’entreprise ;
Vision stratégique et marketing de l’entreprise ;
Environnement juridique de la création de l’entreprise ;
Mesure et gestion de la performance de l’entreprise (Construire le Business plan)
Développement personnel.
Au terme du cycle de formation de six mois, les étudiants ont été invités à soumettre des projets bancables. Ces projets d’entreprises ont fait l’objet d’une appréciation de la part d’un jury international.
Le meilleur projet intitulé « Pépinière de biotechnologie animale » est de Rodolphe Sié kam. « Ce projet a été considéré comme le meilleur pour sa pertinence et son caractère innovant », a expliqué Dr Moussa Zongo, le présentateur des résultats de l’examen. Le coût du projet de Kam est estimé à 56 millions de francs CFA avec un apport sur fonds propre de l’ordre de 22 millions de francs, les 34 millions restants étant à rechercher auprès des banques.
Le deuxième meilleur projet est de Amado Kaboré qui ambitionne de produire et vendre des spectacles de troupes traditionnelles. Le troisième au classement est une dame, Rachel Kohoun, qui veut promouvoir un système de sécurisation de nos données numériques.
Les promotions des étudiants formés en entrepreneuriat se sont succédé depuis 2010, avec à chaque fois des projets aussi intéressants les uns que les autres.
Mais, la plupart des projets n’ont jamais connu un début de réalisation, faute d’accompagnement, notamment financier.
Sur les 66 projets retenus comme les meilleurs au cours des quatre années qu’existe de programme, aucun n’a encore bénéficié de financement des fonds nationaux (FAIJ, FAPE). Le programme même doit en grande partie son existence à la coopération belge, qui dans le cadre de la Commission universitaire pour le développement (CUD) a mis en place un certain nombre de moyens.
En outre, le délégué de la promotion sortante, Ablassé Kaboré, a parlé de charges fiscales, de besoins de renforcement de leurs capacités. Et de plaider pour la mise en place d’un incubateur et d’une pépinière d’entreprise, et d’un centre de documentation moderne.
Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net
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