Décidément, la logique est la chose la moins partagée au Faso au point qu’on ne sait plus quoi est prioritaire sur quoi. Au cours du point de presse du gouvernement, on a appris que le ministère de l’Education nationale veut introduire les tablettes électroniques dans les salles de classes pour remplacer les livres. Il faut noter que ces livres d’ailleurs pleins de fautes et d’erreurs arrivent en retard à leurs destinataires pendant l’année scolaire. Sans oublier le déclin lamentable du niveau des élèves. Qui peut le plus peut le moins dit-on. Avant de parler de technologies dans l’éducation, il faudrait au préalable relever le niveau des élèves, les conditions de vie et de formation des enseignants. On aurait compris cette innovation introduite d’abord dans l’enseignement secondaire et après dans l’éducation nationale en tenant compte des difficultés rencontrées avec les collégiens et lycéens pour mieux adapter cette technologie aux classes inférieures. L’introduction des tablettes risque de créer plus de problème qu’elle ne résout avec la situation actuelle de l’éducation au Faso. On nous avait fait rêver que l’éducation est gratuite au Faso et les livres offerts gratuitement. Où en est-on ? Rêvons certes, mais rêvons logique.
vendredi 13 juillet 2012
Rêvons certes, mais rêvons logique.
Décidément, la logique est la chose la moins partagée au Faso au point qu’on ne sait plus quoi est prioritaire sur quoi. Au cours du point de presse du gouvernement, on a appris que le ministère de l’Education nationale veut introduire les tablettes électroniques dans les salles de classes pour remplacer les livres. Il faut noter que ces livres d’ailleurs pleins de fautes et d’erreurs arrivent en retard à leurs destinataires pendant l’année scolaire. Sans oublier le déclin lamentable du niveau des élèves. Qui peut le plus peut le moins dit-on. Avant de parler de technologies dans l’éducation, il faudrait au préalable relever le niveau des élèves, les conditions de vie et de formation des enseignants. On aurait compris cette innovation introduite d’abord dans l’enseignement secondaire et après dans l’éducation nationale en tenant compte des difficultés rencontrées avec les collégiens et lycéens pour mieux adapter cette technologie aux classes inférieures. L’introduction des tablettes risque de créer plus de problème qu’elle ne résout avec la situation actuelle de l’éducation au Faso. On nous avait fait rêver que l’éducation est gratuite au Faso et les livres offerts gratuitement. Où en est-on ? Rêvons certes, mais rêvons logique.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire